* Serrés (coarctati), lorsqu’ils sont serrés contre la tige,
quelle que soit sa direction, comme dans le peuplier pyramidal.
* Divergeas ( divergentes ) , lorsqu’étant opposés ou verticil—
lés, ils s’écartent tellement de la tige , qu’ils forment chacun
un angle presque droit avec elle, par exemple l’érable.
■* Etalés ( patuli ), lorsqu’étant alternes ou épars, ils forment
avec la tige des angles presque droits , par exemple le cerisier.
* Courbés, pliés ( deflexi), lorsqu’ils penchent en dehors , en
formant un peu l’arc, de sorte que leur extrémité est un peu
plus basse que leur insertion.
*Pendans (penduli), lorsque par leur longueur et parleur
foiblesse ils tombent presque perpendiculairement; par exemple
, le saule pleureur.
* Réfléchis ( reflexi), lorsqu’étant roides et fermes, ils dirigent
leur sommité vers le sol, comme si leur poids les y en-
traînoit; par exemple, le frêne pendant et une variété du
gincko.
* Nivelés ( fastigiati ), lorsqu’ils arrivent tous à-peu-près à la
même hauteur. Par une contradiction bizarre , on emploie
aussi le terme latin de fastigiatus pour synonyme de pyramidal.
* Pyramidaux (pyramidales, fastigiati), lorsqu’étant droits
et serrés, ils donnent à la plante l’aspect d’une pyramide
élancée.
42. Dans les arbres, la sommité de chaque rameau qui a
pris naissance pendant l’année , et qui n’a encore qu’une seule
couche ligneuse, porte le nom de jeune pousse (thurio); sa
surface offre souvent des pores corticaux qui s’obstruent dans lu
suite.
a r t i c l e y.
Des Racines.
43. On doit donner le nom de racine (radix), non à la
partie de la plante cachée sous terre, puisqu’il existe des tiges
souterraines (17,55, 58), mais à celte partie qui est ordinairement
souterraine, et placée dans la partie inférieure de la
plante, qui tend toujours à descendre vers le centre de la terre ,
et qui n’est jamais colorée en verd par l’action de fa lumière.
Celte tendance à descendre, dont on ignore entièrement la
«ause, est constante dans toutes les racines, s’y fait remarquer
dès
des 1 instant de la naissance jusqu’à celui de la mort, et n’a pu
être deviée par aucuns moyens. Certains Botanistes ont coutume
d’exprimer ce caractère essentiel de la racine, en donnant
à cet organe , considéré en général, le nom de descensus.
Le second caractère qui distingue éminemment les racines des
tiges et des feuilles, c’est qu’elles ne verdissent point, même
lorsqu’elles sont exposées à la lumière dans leur état naturel i
telles sont les racines qui poussent le long des tiges des plantes
grasses j telles sont celles de la renoncule aquatique, et en général
de toutes les plantes aquatiques ou rampantes. Ces racines
demeurent blanches à côté des feuilles inférieures qui sont vertes.
44- On donne le nom de collet de la racine (collum) à la
partie ordinairement placée à fleur de terre, qui est intermédiaire
entre la racine et la tige. M. deLamarckla désigne sous le
nom, de noeud vita l, et la regarde comme le centre de la vitalité
de chaque végétal (1). L’organisation interne du collet n’a pas été
tres-exactement observée, et mériteroit de l’être. Quoi de
plus remarquable à étudier, que le lieu où se fait une mutation
telle dans la nature des fibres , qu’en dessus elles tendent toutes
a monter, et en dessous toutes à descendre?
tiges, n’offre aucune différence sensible dans les monocotylé-
donesj mais il en est tout autrement dans les dicotylédones.
e canal médullaire qui traverse, comme nous l’avons vu ,
toute etendue de la tige, s’arrête au collet, où il se forme
comme un sac : la racine en est dépourvue; mais quoique privée
de moelle centrale elle offre les rayons médullaires d.ver-
gens du centre a la circonférence, comme dans le tronc. La
moelle intérieure semble être remplacée par le grand développement
de la moelle externe; c’est-à-dire, du tissu cellulaire
. eC°rC^ LeS racines des jours simples comme leurs timgeosn,o ceot tnyelé dcrooniesss esnotn td ep rmesêqmuee tqouue
par ex remite; celles des dicotylédones sont ordinairement divisées
et je crois être assuré (contre l’assertion trop générale
dcoe mDmueh caemluei l)d eqs uteig else.ur accroissement s’opère en tous sens
46. On donne le nom de radicule (radicula), à la première
racine qui naît à l’époque de la germination ( pl. , , , f. 8 q ).
elle est toujours solitaire , excepté dans trois plantes, dont la
aes Vcgét., p.rLwn.rck,Tol.I.p.aa5. l orne I* ' j,