qui d iv e rg e n t de différentes manières , et sont par conséquent
toujours articulés. Tels sont :
Ces poils en fausse navette (horizontales), qui sont horizontaux,
insérés par leur centre sur une base non glanduleuse;
par exemple , l’astragale rude.
Les poils en igrec (bifurcati ), ou dont le sommet se divise en
deux branches; par exemple, les crucifères, les androsaces
unifldres.
Les poils dichotomes (dichotomi ), qui, étant en i grec, ont
chaque branche bifurquée ; par exemple, les alyssum.
Les poils trifurgues (trifurcati ), ou dont le sommet se divise
entrois branches; par exemple , la thrmcie henssee.
Les poils rayonnans ( radiati) , qui se divisent au sommet ou
à la base en plusieurs branches; par exemple, le malva alcea.
Les poils en écusson (scutati), qui étant rayonnans, ont
tous les rayons soùdés ensemble , et forment ainsi de petites
écailles insérées par le centre, comme dans l’elæagnus angustifolLiae.
s poils en goupillons (aspergilliformes), qu_i, étant articulés
, émettent de chaque noeud un verticille de petits poils.
Quant aux poils des aigrettes, voyez paragr. i 5i.
A R T I C L E 111.
Des Epines et Aiguillons.
<£. On a coutume de distinguer les épines et les aiguillons
en disant que les premiers sont des prolongemens du bo;s, et les
seconds, des prolongemens de l’écorce : cette distinction qui
est bonne dans la classe des dicotylédones j est inadmissible dans
celle des monocotylédones. Je distinguerai donc ces deux organes
, en disant que
Les épines ( spinæ ) sont des organes quelconques, soit avortés
soit persistans , qui, en vieillissant, deviennent ligneux et
niauans. Ainsi, 1°. des branches avortées se changent en
épines dans le prunier sauvage , le févier; en effet, ces memes
épines portent des feuilles , et deviennent branches dans un bon
terrain 2°. Des pétioles persistans deviennent epines dans les
astragales épineux. 5°. Des folioles ou des lobes de feuilles endurcis
et avortés, deviennent épines cUns le dattier, 4°. Des
pédoncules avortés ou endurcis , après la chute des fleurs, deviennent
épines dans le mesembryanlhemum spinosum. 5°. Les
styles persislans et devenus ligneux, forment des épines au sommet
des fruits; par exemple , dans le rnartynia. 6°. Des stipules
endurcis forment les épines de jujubier.
97- Des aiguillons (aculei) sont des organes spéciaux qui
naissent sur différentes parties extérieures du végétal, et qui
diffèrent des poils, soit par leur dureté, soit parce qu’ils sont
formés de vaisseaux et de tissu cellulaire, tandis que les poils
n’ont pas de vaisseaux. On les trouve sur la tige dans le rosier;
sur le pétiole dans la ronce; sur la surface même des feuilles
dans le palmier épineux; sur les calices dans l’opuntia , etc. :
peneduut-recitsr.e confondons-nous souvent les aiguillons avec les rpoils
a r t i c l e i v .
Des Vrilles et des Mains.
98. On désigne généralement sous le nom de vrille ou de
main tout appendice filamenteux, au moyen duquel une planta
s’accroche aux corps voisins. J’en distingue deux espèces :
La main ou vrille pédonculaire (cirrhus peduncularis ) est
un pédoncule dont la fleur a avorté, et qui s’est prolongé sous
la forme de lanières cylindriques : telles sont les mains des
Vignes, des courges, du brunnichia, etc.
La vrille ou vrille foliacée (cyrrhus foliaceus) est un proleolnleg
emmêemnet .d Au ipnéstii,ole, de la nervure principale, ou de la feuille
La vrille est un prolongement du pétiole dans les bignones 1
les gesses , les vesces , les orobes , et ceci n’a lieu que dans les
ieuilles composées.
La vrille est un prolongement de la nervure principale dans
le nepenthes distillatona , où elle se présente sous forme de vrille
dans les jeunes feuilles ; c’est cette vrille qui s’évase au sommet
en un godet formé par un opercule.
La vrille est enfin la terminaison de la feuille elle-même dans
ctueortmaicnae.s monocotylédones, telles que la flagellaria et la me-