X’Ho L A GANTH^TJR^C O L OR. .
( Chcétodon tricolor, BK )
Les côtes atlantiques de l'Amérique produisent dans
leurs parties chaudes un autre holacanthe , très-semblable
âtï ciliaire pour l’ensémble et lès détails de ses formés,
mais lotit autrement colorer 4
CeS ' la weuve-coquette de nos éolons dé la G u ad eloupe,
nommpe>ainsi parce que la moitié de son vêteipent
est noire, mais agréablement trançhee aveç. les autres, parties,
qui sont d’un jaune vif,
M. de Ladépède compare dune manière^ pittoresque
cette disposition de couleur à un manteau de- velours
noir, sur üné robe de drap d’or.
A la Martinique ée poisson se nomme monbin; mais bn
l'y notpme. aussy^ortug<zw'> et à la Havane catalineta,
comme plusieurs autres cbétodons.
Edwards a donné (pi. 283, fig- 4 ) une figure médiocre
de la femelle, qu’il intitule acaraunal 2, et le prince Maurice
en avait laissé une dans lé recueil d e Mentzeï, intitulée
p a ru a,* mais ces deux noïûâ sônt au Brésil des désignations
génériques qui embrassent plusieurs cbétodons, et celui
&acarauna comprend meme des{acauthures.
1, C’est celle que Bonnaterre, ainsi que nous l’avons dit, a copieeqEâc^cïonédie
méthodique, planoh. ichtyolog., fig. 179) pour représenter l’espèce précédente.
2 . Bloeh prétend (ia .epart., p. 97) que le prince Maurice l’àppelle acarauna,
et cite son'Livre ainsi': t. H, p. i44» Mais il a tout brouillé : il ÿ a dans % I£ber
A n , p. 3 i2 , üh acarauna qtri est un acanthurè, èt hWtrè hekcafathe
trictdor n’est représenté que dans le Liber Menteclii, p. ia3 > sous le nom de paru.
La citation de.îa page i 44 se rapporte à Margrave, et non.au.Liber pnncifûsf et
tfest l’açantlrtire qui ƒ est représenté. M.~Lîchfefisteiii ratf déjà cés Ôbsemtiohg
(Mém. de l’Acad. de Berlin, 1820 et 1821), et noué en irons constaté la justesse,
Edwards ayant feitisa figure d ’après un individu décoloré
par la liqueur , il a rendu les partiésupâlè^ ëommej^ i
éllès épient d’un blanc p u i4,*'de‘qui rfèst point exâê?, par
les" dé1ii°sekés sd p ^ ^ tb re s d é c e rn e .
Duîiamèl1 et Parrk f o n t bien représenté Je mâle. Blaçb
surtout ep a donné vqV$rçs-belk figupç fin de spu
grand ouvrage sous le norn de chant odgn tricolor (pl. 4^^)?
mais il avait d’abord confondu cette- èspèc® avec une
autre dans laquelle le noir ÊSi le pâle ne sé partagént |»as
de la même manièrèf^et-qui est son chcétodon bib'élor
(pl.1 ïô ô j f èt Ô’êsf b' cetTe-ci qffff I^mpporté m à l'a’propos
lés figurés“’ d’Edward s et de Duhamel.
Vholacanthe tricoljor. jgu.yeuM-coquette, est en général de la
~même forme que le cîfiaire^svce n^est quç cqjacun,^ des angles de
sa caudale se prolongé en petite pointe j que |e | poimçs ,d^ sa
dorsalp e tdp son anale,ne dépassent pas. eelles .de la caudale ? et
■ même que, dans la femelle, leur prolongation n’ëistpteés'que rien,
et ne forme pas un fil, comme dans le mâle ou comme dans les
deux sexes du ciliaire j mais qufeües y sept seulement amgufetlses.
le s dentefiipes des fiords du préopercule sont .aussi fiien plus fài—
files • mais l’épjpe ; en est forte, dans le mple spftput, qui fa
plps grpss.ç à prqpprtjop. S^dpntélur|is y. au contrajpg encore
moins apparentes que dans, la feipelle. Les (Jeutelurçs du bas
‘ ail sùfioperèule nè.paraissent un peu que dans la femelle, et elle a
celles de l’interopercule plus nombreuses,. mais inoms fortes. Le
mâle n’y en a qu’une ou-deux. Les deux sex'eS' ont trois, pu quatre
fortes dents ou petites épines à l’anglè’inferieur dû sous-orbitaire.
Les écailles sont disposées, configurées et striée^ ëcmipô dâns lë
ci/iaris, et la ligne latérale est tout aussi pCO apparente. Enfin, les
nombres des rayons BP dif^réïp qy© fort pep.
{, M P. 18,; y. ifî.
1. PécSiS&Çfâ'.* part, y sèct; ' * Vp™"* * > !%• L la veuçe-coquette.
2. Paria, pl. 7, fig. a , catalineta.