en crochets entre ces petites dents.; Les palatines sont de même
fort petites, excepté les deux antérieures,.qui, quoique foirtcourteS',
dépassent un peu celles qui suivent.
La première dorsale a dix rayons ; jnais la .seconde n’a passes
'siens“aussi visibles que dans le sphyrenoïde, et ressemble davantage
à une adipeuse : on n’y en distingue que deux ou trois. L’anale
a sept rayons de moins que dans l’autre espèce'; mais les ventrales
ont de même hub rayons articulés»^;
B. f f R l ( j _ 2 ou 8; A. ïpfà; C. I l; P. 12;'Vïl/{È '
Les écailles sont grandes et tombènt facilement; celles de la ligne
latérale seule; sont plus tenaces. ;
La copieur de ce poisson est un argenté très-pur et très-brillant
sur,les flancs, légèrement teinté, de verdâtre sur le dos, etede noirâtre
sous le ventre. Celte couleur est due sans doute au peu d’épais-
sêur des parois du ventre, qui laissent voir a,u fràvefs lé pédtôihe,
noir cotiiine dé l’encre.
Nous en avons fait l’anatomie, et nous* avons trouvé un très-
long estomac .étroit de couleur noirâtre, terminé eq^pne,«pointe
aiguè' au-delà même de l’anus. Le pylore; s’ouvre trè(s en ayant,
presque derrière le diaphragme. Il y à au-devant de la branche du
pylore un très-court cæcum , dont le bout aveugle est entre lès
lobes du foie derrière le diaphragmé. L’intestin, sans faire aucun pli,
se rend directement à l’anus. Le foie est petit; le lobe droit cache
JLa vésicule du fiel, qui .est aussi fort petite, étroite, ayant l’air d’une
appendice coècale de l’intestin. Le canal'Cholédoque est très-court
et débouche sous le cæcum unique. Il n’y a point de vessie natatoire.
La laitance, d’un beau blanc, se dessine avec netteté en un
ruban grêle et alongA sur le fond noir foncé du péritoine.
Ce poisson est Vorace; son estomac était rempli de'sept
ou huit petits gadês ,' ce qui est conforme à ce que dit
M. Risso.
Nos individus sont longs de huit à neuf pouces.
Cette espèce se rapproche du paralepis transparent que
nous avons mentionné d’après M. Rafinesqi§e; mais la figure
dé cét auteur montre- des dents beaucoup trop fôrtes à la
mâchoire inférieure pour que nous puissions crdirê avoir
retrouvé ce poisson sicilien.
Page 37 5. Addition à l’article du polynème à longs filets.
M. Raynaud, chirurgien à bord, de’la corvette la Che- «
vrette, a rapporte du Gange cè polynème Vèus la dénomination
bengalie de topsi-mouatz, qui répond à la dénomination
tamoule de tupsee-mutchej. Notre voyageur a
trouvé aussi respècje.à l’embouchure,de la de«;’Elangd$
h, dans le pays des Birmans. Ces indigènes jâ lui ont
donnée sous le nom de na-denimbia3 ce qui signifie poisson
doré.
Page .2 7,5, âpres, l’article ci-cjggs.us, ajoutez'?"
Le Polynème axjx pectorales noires.
(Polrnemus melandehïr± non.)
Il existe dans l’Inde une seconde espèce de fce§ polÿnèmes
à filets plus longs que le. corps, dont nous avons eu connaissance
à Londres par un dessin envoyé de Sumatra par
feu le major Finlayson.'
Comparée à notre première' espèce, celle-çi a lé'corps plus alongé,
les épiiies fié là première dorsale plus-fo’lrtësv: cette nageoire occupé,
ainsi que la secondé dorsale et l’anale, un*plus long espace sur le
dos ou sous la queue du poisson- Le caractère distinctif le plus
. sensible consiste dans la. couleur des pectorales, qui sont très-
noires. Les trois longs filets internes sont aussj nôirs; les qiiatrp
autres sont orangés comme dans la première espèce. Le dos est verdâtre,
les côtés et le ventre blanchâtres èt rayés dé quatre bandes
longitudinales jaunes. Il y a de l’orangé sur la têteg^ur la base des
7- %