' Le MésopriôSt ü m^cthoirê Aôsè. 1
{MeSoprionerrthrosnathus, non.) ■
La mer des Séchelles nourrit une autre espèce; de mé-
soprion, à laquelle les colons français ont appliqué Ü nom
de sarde, qui désigne aux Antilles des percoïdes de mer à
longues dents canines . e t plus particulièrement les më-
soprions.
Cette sarde des Séchelles a l’oeil plus grand, le sous-orbitaire
plus étroit que. le madras. Les dentelures du préopere$le,, finies
et égales le long du bord vertical et horizontal, se prolpngent.en
petites pointes vers l’angle.. Les rayons épineux de Ip dorsale, sont
plus hauts et plus grêles ; ceux de l’anale plus longs et plus gros.
Nous comptons aussi üii rayon tïioü *dé moins à cés deux nageoires.
D. 10/K5 A. 3/ë,.'étc.
La c o u leu r , du dos est.verdâtre. Cette teinte s’efface sur le milieu
des flancs, qui deviennent jaunâtres. Lé ventre est hl^nc, à rçflets
argentés. Les opercules sont jaunes, et la mâchoire” jnférieurerest
colorée en rose vif. Toutes les nageoires sont teintes en jaunepaille.
La sarde des Séchelles est abondante pendant tonte
l’année. Sa chair est fort bonne, mais seulement pendant
une saison : le reste du temps elle est mal-saine. Çe poisson
devient grand; il y en a des individus de quatre pieds de
longueur : celui que M. Dussumier vient de rapporter n’a
que sept pouces.
TOME TROISIÈME.
Page 10. Addition à l’article de la gremille commune. ^
MM. de Humboldt et Ehrenberg nous ont communiqué
quelques individus des gremilles ordinaires, qu’ils Ont recueillis
dans les différens fleuves du grand empire de Russie.
Un.d’eux^. originaire dp*Volga, près d’Astracan, a quinze
épines a sa, dorsale, mais ne montre d’ailleurs aucune autre
différence, de sorte qué nous indiquons“ cette variation de
nombre des rayons épineux, afin qu’un hâturaliste ne croie
pas, .s’ilVensait à rencontrer un individu semblable, devoir
faire une espèce nouvelle dé cette variété.
Page i5. Addition à l’article dû babir des Russes.
Nous devons encorè à ces' mêmes sâvaùs le don précieux
d’un exemplaire de ïacerina rossica, pris dans le
Don, près de Woronesch,' où on appelle aussi cette“espèce
birentschki. Cet individu ndps met à même de compléter
et dé rectifier la description que nous avions empruntée
de Guldenstedt.
La longueur de la tète est contenue trois fbis et quatrè cinquièmes
dans la longueur totale. Le diamètre de l’oeil est du quart de la
longueur de la tête, et la distance du bout du museau au bord
antérieur de l’orbite, en égale deux fois le diamètre. Les fossettes
sont placées comme dans notre gremille, mais plus alongées-en
faiSofi dü prolongement’du museau. Le bord au préopercule a de
fortes dentelures-, séparées et écartées l’une dé l’autre. L’épine de
l’angle est divisée en trois oü quatre pointes. Le bord inférieur
porte trois fortes épines, recourbées et dirigées en avant. L’opercule
est traversé par une forte carène, un peu oblique, et terminée
à l’angle èn une pointe assez aiguë : il y a une autre petite carène
au-Bessus de celle-là. Le surscapulaire est finement dentelé. L’hu-
méral est élargi, traversé par une carène striée, plus forte que celle
de l’opercule, et qui se prolonge en une forte épine.
Le dos est verdâ’trè, à reflets dorés, comme dans notre gremille
ordinaire. Les points sont bleus.
L’individu que nous avons reçu est long de’ sept pouces.
; Nous avons fait l’anatomie de cette acérine, et ce qu’en
7- ' 43