Le P omotis SUN-FISH.
ÇPjSmôtis 7
Un autre pomotis du lac Pontchartrain, envoyé par
M. Lésüëiir', pourrait bién encore être d’une espèce distincte.
,
Sa couleur paraît être un jaune verdâtre uniforme, plus ou p^oins
doré, sans aucune" trace de taclies ou(de raies Sur le corps et Sur
lès nageoires. Le lambeau de l'oreille est plus long et plus“ étroit
’ que dans aucun attiré. Ses nombres sont :
D. 10/11$ L 3/10, etc. :
Il est long de quatre à cinq pouces.^5"
Les Angta-Américains de la Nouvelle-O îjéans donnent
à cette espèce -le nom de sun-jish (.poisson de soMa).
M. Lesueur me nous €&pliquepas ce qui a motivé cette
dénomination.
. Nous rapportons à cette espèce ‘des individus mal colorés,
qui nous ont été envoyés dé New-York par M. Milbert.
Le P omotis de Gàtesbyî
(Pomotis Catesbeinob.
Nous avons, enfin, une septième espèce/ qui se; distingue.
de toutes les autres
par les lignés brunes et obliques des' joués. Elle a d’ailleurs le
corps brun noirâtre, ïe Ventre plus clair, â reflets ^orés^des points
noirâtres» sur la dorsale ct sür%’anale. Son -corps èk plus alongé.
Les nombres sont :
D. 10/10$ A. 3/9, etc.
Sa longueur est de quatre pôüces et demi.
G’est dans celle -c i ,i'récemment envoyée de Philadelphie
phr M. Lesueur, que nous ccS'ÿons retrouver le vrai
percâ fluviatitys gibbosa ventre luteo, de Gàtèsby ( 1.11,
pl. 8, fig. 3ù. vLes lignes de la joue sont cependant moins
nonjbreuses dans notre* incüvidu que dani cette figure.
Du reste il lui ressemble dans tous les autres points.
Page 8a. Additiétis au chapitre 1ÉSE.
MM. Quoy e t Gaimard ,'on't endôre rapporté deux es-=
pèces nouvelles de priacanthes. p
■ Le P r ïACANTHE A*ux GRANÇES VENTRALES. .•
m:''fPriacai0kits rnalTOpuSi nébt) •' '*•
L’une d’elles a l’oeil aussi grand due celui du boaps; son diamètre
mesure la moitié de la longueur delà tête ; mais elle a le sous-orbi-
’ taire plus large, les narines plus ouvertes, le maxillaire beaucoup
plus large, l’épine qu pçéopercule plus petite et comme double, le
front plus aplati. La dorsale commencé plus en .arrive; elle est
plus haute, surtout de sa portion molle. L’anale est aussi beaucoup
plus JhauteVét el|s naît" beaucoup, plus arrière ; car dans le pfiacanthe.
boops c’est à la moitié de, la distance entre le bout du
museau et la base de la caudale que «Stt- lp premier rayon, tandis
que cette même distance est d’un cinquième, plus, grande dans la
nouvelle espèce que nous décrivons içû BJalgré la position reculée,
de l’anale, la pointe des ventrales atteint au-sqepnd rayon épineux;
leur 1 Ongueur, comparée à celle du corps, est le tiers de la distance
du bout du museau à l’extrémité de la-caudale : dans le boops les
ventrales n’ont quê le cinquième dé, celle du corps. Nous trouvons
un rayon mouf de moins à l’anale. ’
D. 10/13$ A. 3/13; G. H ; P. 18$ V. 1/5.- ’
Les édiles sont plïïs grandes et mpihs rudes; mais celles qui sont
le lo ig cm bord- de la-mâchoire inférieure, sous,lâ lèvre, ont des
aspérités fortes et relevées, qui font paraître ce bord dentelé.
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