2 2 2 l iv r e v u . 'S^ïAwufipiasrüÈ:^:-
Le nom de pemphérides, que nous* leur consacrons, est
une de des nombreuses' dénominations dé poissons que
l’pn trouve* dans les anciens sans aucun caractère indicatif
de leursc&pèees. trouvant ainsi vacantes,lesnaturalistes
s’en emparent comme *fle choses sans martres, pour les
appliquer aux gênres nonf^teaux d^eonvrent. Ge*nom
n’est que dans Athénée, qui l’a tiré de Naménius, où il
désignait un petit poisson.
Parmi les observateurs'InodefneSy'c’est J o h n '^ h ite qui
a le premier mentionné une espèce de ce genre. Il en
donne une ligure dans soii Voyage à la Nouvelle-Galles d u
§ùd ..(appendice, p. m&j ), et Innomme spams-eompressim
Faite d’après, un échantillon mid eonaeipétÿ jfeJite image
n è^pas^ès-Gorrecte, ie t èopune aucune description dé*
taillée^ ne Fâccompagne, eèSt sur l’ernsernhlle seuienaént'
qu’on peut % juger- Bloch, dans 'son Sÿstèmdlpjsthume
(p. i64 ) , 'en a fait [son kürtus. argénteus.
Rüssel a donné une jséqonué tigure du j ^ ê i ^ gempe a
sa planche i regarde, aussi son poisson îcoinme un
sparus. J je nom sous lequel le connaissent les habitais
de Vizagapatam est mangula-kutti.
Los anciens recueils de dessins faits aux Indes représentent
aussi de ces poissons, mais,, à leur ‘manière;, un peu
grossièrement, et de sorte que l’on ne p e u t en reconnaître
que ièTgenre. Tel est le tou-té-tou-mamel deRenard (te l,
pl. i 5 , fig. 85^ |ço p ié de Ylaming;(pt° a3 4 ), iOp il porte le
même nom. Dans Yalentyn (n.° 46) il est nommé ikan-
toe-te-t&e, ce qui revient an même. Ruysch (<pl. ro;, üg. 4)
l’appelle simplement stomp-kop (tête obtuse).
d e qui est remarquable, c’est que les habitans des Mo*
luqués ont aussi été frappés des rapports de ces poissons
avec les kurtus; car je trouveidans laçoljbction d e Vlaming
(n.S'jC'V) sons lé n om d e tour-tértou femeMe, la figure d’un
véritable kurtus, semblable à l'indicus, et qui seulement,
au lieu d’être enluminée de delàru^u, semé de
pointe npiteA ^es^nagfpires - seules-^ont fauves. Cette figure
n’a point é$é} popiéje dans. les çpy^ges auxquels le recpeil
de Ÿlaming avservi de base. ,
Selon Yalentyn (p. 3rio, n.9 4b) 1« tou~té-tou est long
d’un fort empan et très*bon à manger.
L a P em ph ér id e d ’O u a l a n .
g \Pempheris Quahn&isnob,| H
Un premier' tour-té-tou a été rapporté çfê l’ile d’Oualan
par MM.’ tesson ex'Uarnot.
Il est, çomme les ^urte§, pl^tjevé gpdr-oit des pectorale», e^ la
, ligne du dos et «elle du_ ventre serapproehent ensuite par degrés,
en S’orne que, la queue est ass®à|glroitè vers le bout.
Cette plus grande hauteur eftun peu moins de trois fois dans sa
longueur, et l’épiisseur au .même endroit.est trois fois, dans la hau-
La longueur et la. h^tei# dWa tête~sontà peu près égales , et
comprises quatre ^’JqngPfUr to.talé. F.q avant, de
la dorsale et-dç l’analg la ligne du do^jeÿ.æU^ du ventre sput l’une
et i’autRe convexes, et s’unissent au museau, qui est très-e.ojirt et
très-obtus. Le dessus de la tête «st arrondi transversal eme.ut.,1Le
diamètre de l’oeil 'est des deux cinquièmes de la longueur de là tête;
H n’est distant du bout du museau que de moitié de son diamètre.
La distance d’un oeil à l’autre est d’ujï peu moins que rse diamètre.
La fente de la bouche descend rapidement en arrière et jusque-Sous
le milieu de l’ctil. Lafeâchoire inférieure monte au-devant dé l’autre,
et la dépasse, un peu.
Il y a des dents en velours assez rudes aux deux mâchoires^, au