M. Diard ffayant accompagné son envoi de la GSchin-
ebine d’aucune notice, Bn ignore entièrement les habitudes
d$ èe macropbdè. On peut croire cependant qu’il habite
l’eau douoe^ comme les colisa avec lesquels il a tant.de
rapports j mais ce n’est que par conjecture que M. de La-
Aepède dit que les Chinois en élèvent l’espèce pour orner
les pièces,: d’eau d e leurs jardins. Le recueil de peintures
chtnbîsfes qui lu iu servi de sonrce, n’aÿarit aucun textes
n’a pu lui apprendre cette particularité.
Le foie: de notre macropode de la.Cochinchine est petit, jaune,-
®n ^vers gous un oesophage large, assez long, plissé inté-
rieurement, qui s’élargit encore pour former l’estomâc. La forme' de
. ce viscère est celle d’une cornue située verticalement dans l’abdomen.
Sa portion rétrécie a ses parois plus épaisses que le reste di$i|ac.
Le pylore n’a que deux appendices coecales, mais longues et grosses.
L’intestin fait plusieurs p}is sur luwnême, et il se'dilate un peu
vers le rectum.Ses parois sont excessivement minces. T
Je n’ai pas vît de Vessie natatoire» Le labyrinthe des branchies
~ est un des plus simples de toute la famille} U ne consiste qû’en
' line lame ovale.un peu contournée, sur laquelle s’Ia Wve,,une
autre plus .petite, qui dépasse un peu'son extrémité antérieure. ’
Son squélëtb à vingt-sejit vertèbres,' dont neuf'appartiennent
à l’abdomen. Ses côtes ont dès appendices.
Le beau Macropode.
(Macropodus venustus, nob.)
Dës péjütkrés; Wèsrsbignées, que M. Dussumier a fait
faiïè reCein’mént à GâfftBn, nous offrent un poissfôb'tout
semblable à ce macropode vert-doré,1 mais plus grand et
encore plus beau.
Les trois bandes de sa tempe et la tache ronde de son opercule