CHAPITRE YIÎ.
Des Triekopodes ( Triékopus, Lac.; Trichogaster,
B l r S c h n .^ JsV;
*E t partiçwfi&enient du TtiicnQvcyj}$ ^r ich ô ^t êr é -. j
(^Labrus trichopterus, Pall,1^
Lie véritable tri eh apode, le tricbopode tricheptère de
M. de Laeépède, publié dès 1^64 par Keelreüter, dans les
Nouveau^ Gotoineutaii'és de Pétersbourg (t. IX, p.452/e t
pi. g, fig. x)sous le nom de sparus, et par Pallas dans
ses Spicilegia ( 8.e cahier, p. 45), sous celui de iabrus
trichopterus, n’est ni un labre, ni un spare ; e est un poisson
de la famiEe dont nous parlons maintenant, et qui
ne diffère presque de l’osphromèhe que par un chanfrein
plus convexe et une dorsale moins étendue en longueur.
Vu de côté, son corps est plus "régulièrement elliptique, et il est
aussi un peu plus comprimé; sa hauteur est deux fois et un tiers
dans sa longueur, et son épaisseur quatre fois dans sa haufeùit La
courbure de son dos descend uniformément en ligne un peu, convexe
jusqu’au bout du museau*Le chanfrein n’est point concave;
A mais sa longueur est à peu prés rectiligne; sa coùrbure est convexe
transversalement. Des écailles régnent jusqu’au bout du museau, où
est une petite bouche transverse et protractile, dont la mâchoire
'inférieuré avance un peu plus que l’autre. L’oeil es| vis-à-vis ïai^ôm-
missure et occupe le deuxième quart de la longueur et le milieu de
la hauteur de la tête. Entre lui et la bouche est un sous-orbitaire
1. Trichopode trichoptère, Ijacépède, t. III, p. 1 2 9 ; Trichogaster irichopients,
Schn.^ Labrus trichopterus, Pall. et Gmel. ; Sparus duabus utrinque maculis, etc.,
Koelreuter; Trichopus Pallasii, Shaw, t. IV, part. 2, p. 3g2.
( écailleux èt finement dentelé. Les deux orifices; de la narine sont
percés dans un- creux akmgé au-dessus de ce sous-orbitaire. Quelques
dents en velours, à peine visibles! à l'oeil nu, garnissent lés mâ-
î choires. Il y a dés écailles sur toutes Ses, parties de la tête. Tout le
bord inférieur du préoperoule est finement dentelé;, l’opercule ale
sien arrondi. Je n’ai pu bien compter les rayons dm ouïes, niais
il n’y’en a pas plus de quatre. Ni Pallas ni Kcçheuter n’en ont donné
le nombre plus exacteqxentç; mais Bloch le fixe àiqiuatre, II rafel a
aucune dentelure ni écstille particulière à l'épaule. 3# ligné latérale
se eourbe légèrement en! f\J~
Les écailles sont pins petites qu’à l’osphromène, surtout aux
* côtés de l’abdomen qt vers l’anale. On en compte plus de quarante
de l’ouïe à la caudale, et au moins vingt-cinq sur une ligne verticale
_au npliem^De petites/écailles, couvrent une grandé partifodje
anale/ mais la dorsale n’eh g' qim^ur çâ base.;, èîlp né commence
~ npSW ris-à-vis’ l’extrémité des pectorales
düeïïemeni’ coiimfié dahs iè^ *bré5éédènS ,■ ét elle finit en àùglè’pointu.
©n y Compte seulement cinq épines1 et huit rayons mouS. LéspaCe?
nu entre elle et la caudale est ■ du quart de la longuet» idflle. éw
: é®ïltraire, l’anale, qui commence sous la»]^s^^s;pépi^n]e.6!,.,s’émnd
jusqu’à la caudale, à laquelle elle louche.Ses épines sont au nombre
^ de onze, que suivent trente-qqatre rayons mp^s; sa1 fig estau^â
anguleuse. La Caudale est un peu. coupée* en croissant. La longue
sôié àrtiéufée'queïôrme lé premier rayon m o u ^ m%ênhaTe, s’é^
' tend j'us'qü’âu fcôùï dé la êâudare? Lés qitâwé Vôht' atr
contraire s! pfetïts., qùe qùelqtrés haturalisteâ-'ofet éra qu’ils n’existaient
pas; mais c’est une erreur. Quant à l’épinègj’iavo'ne que je n’ai
pu l’apercevoir, ou si elle existe, elle ressemble à Une petite écaille
plutôt qu’à Une épine. Les pectorâléf/ sont bien un pgp pointUj||;*
mais non pas en forme de fi^xomme les /Représenté Koelreuter? p \
' Di 5/8; A. 11/35 ou 8 6 '; & 16; P. 14; V. 5,“ “
1. Pallas ne donne que quatre épines à' l’anale, et il a été copié par Bonnaterre
et par Gnjelin ; c’est une erreur.
2. BlocF dit: B. 4; D. 7/7 ; A. 11/83; G. 16; P. 10. Il donne trois soies à chaque
ventrale. Aurait-il eu sous les yeux une espèce différente ?