2 1 8 LIVRE VIL SQUAmMIPENNES.
Le corps de 1’hydtde est haut et comprimé.
L’épine a quarante et une vertèbres, dont les apophyses épineuses,
tant les supêrièiires, que les inférieures de la queue^ sont longues et
grêles. Dans Fabdomen, c’est a la huitième vertèbre qu’il commence
à y avoir urwanneau en dessous; dans les suivantes ces anneaux se
prolongent en apophyses; et c’est toujours à la pointe de l’apophyse
que s’attachent les côtes; il y en a quatorze paires, toutes menues et
flexibles; elles n’embrassent que moitié de là hauteur ded’abdomen.
Chaque côte a a sa base un appendice de même ténuité. Les quatre
vertèbres qui suivent la quatorzième, prolongent leurs apophyses
inférieures .et les réunissent vers le bas, pour, porter les sept QU'fruit
premiers interépineux de l’anale; eiisuite il y a alternativeméht un
interépineux vis-à-vis l’intervalle de deux apophyses épineuses, et
c’est à>peà près àussi l’ordre qui règûe le long du dos-* 1; en avant de
la dôrsalë Sont sept interépineux sans raybrià^
L’espèpe de castagnole connue jusqu’il .ce jour nous
parait essentiellement propre à la Méditerranée^ Ce n’est
que par accident qu’il s en est trouvé quelquefois sur nos
côtes du FOcéan. Outre' celles de Ray e t de M* 3frirt:e n ,
dont nous avons déjà parlé, nous apprenons pajfrM.. Le
Sauvage qu’il en a été pêché une à Caen l’annég derpilïë
(1828)^ mais elle » ’y fut reconnue par aucun pêcheur.
Nous n’avons jamais appris que cette espèce ait été vue
ni dans les mers des zones chaudes, ni même près des
côteâ dés Etats-Unis,
M. Risso nous dit quelle séjourne en petites troupes
dans les grandes profondeurs^ que,l’on,-en. prend
l’anné# à la paLangre. Ç’éSJfe eft h iy e rq u ’elle paraît plus
pleine et plus savoureuse. Elle fraie en été), et dans cette
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1. La eoryphène, qui n’a que trente-trois vertèbres, a généralement deux inter-
épineux et deux rayons peur chaque apophyse épinpwse.