Mais ce, poisson quel, est-il? Nous le répétons : en le
comparant à notre piméleptère de 1& mer des Indes, au
mystère en un mçÆ, nous ne pouvons presque douter qUe
ce n’éfÿspit'un individu^ Réformé ^soit par quelque mala-
d ie ,. sjbit paifla manière (font il a été préparé ï ^ar^Cqui-
merson a sôjdvent écrit ses petites notes derrière des dessins
que Jossiguy.f l’un de ses .artistgs, ayait faits çn son
absence j et d’après des individus desséchés ; eïfalors-df n’a
pas toujours - eu le soin de les faire:coaiEs^r^r^-Uyiân'' les
descriptions* plus Mte’n'dUtes qu’il rëd;%êait diaprèé des poissons
fratsii-Ou-yoit même ^ cette ‘èfe^ràon qu’itfy avait
dans son tesprit au moins quelque réminisceUcèv^ 'câ'r il dit
dans sa note sur le dorsuaire : Novissimum genus, cyprijiis
proxime subjungendum; et dans Sa description du xystère
jl répète Cyprinis subjunge.
, Ce défaut de concordance aurait pfol^bleinenfcdisparu
en grande partie, si Commerson avait publié lui-même
l’immense recueil de ses observations-; mais ^M. d è Lafcé-
pède, qui n?avait entré les mains que^dés iùiriut'éS'iiïforïiîes
de'SIs manuscrits ' et *à (ÿ&i*îê§?p^fe<ms' 'seSf lâWéj^'p.Ér*- le'
savant voyageut «étaient même restée inconnus, tfayait
aucun moyen dçlie retrouver dans ce, dédale.
t Si nos conjectures sontfondées, .il faudrait donc retrancher
du Système les trois „genres x y stère, dorsuaire -et
kyphosé; et dans tous les eaa qn devra ; en, retrancbér le
x y stère j qui. rentre dans les piméleptères, e t XedypTiose,
qui èsï identiquement le même*qù!ê 4e db/suairë. 9
Les noms d è dorsuaire, l~àë'tübëro et dé kÿphosé ûexi-
nent à l’espècie de bôSsé1 qui paraît dans la figure aui.
Kiïqioç signifie bosse. C’est mêrrié de là que vient gibbus.
devant de"la 'dorSalé^ Célui-dé p irriélept ëré i^p agèoi reS' gFasses )
désigne' l^ëpâfS'sêtir dé "llt^p^rtofon ^éfeaiÜleuse (Mus" les*- trois
Uagèdi^eS' vèrW&îês^ celui cM: Mystère, enfin f pat ait a fo ir
ëM"ÿlrîvéj de" ' '(sîlalpelV^ü^ruètlfent tranH£anÇ)‘f elf ' se
rapporte-Oa f^|me des, dents der çlppbisspn^.
p Le'PiMÉEEypsÊRE- ®n'«B;o^G,,,
' 'pMeoepterîis l. IV, êft 4 3 ^ $ ^
N ou e placerons en tê té du genre l’espècéiqui a servi de
t 3^ l ^ !de'-ii»«é^àée pour son^piméleptèrè-dba dfiscnp-
tiôn suivante" est faite'sur des individus -rapportes d e la
«Caroline‘par M. Ik fef, ê t les mêmes- Sur' lesquel^ ê f gélé
les feotes que M. dè /L a eépèdé a
eniploy^es.^,,
V Le corps avec k tête, êt sans la portion derrière la-d&rsàle, for-
'merait un be^avale/assez épais. Sà hautèur au milieu de’Povffifeiest
. - danssfe: lo ip ëu r Itotate, ^«eue et caudale coniprise T deux 'fois et
trois »quarts. La tongueur de la tête .quatre, fqis et un quart dans
la longueur-totale, et .sa hauteur à la nuque^ég^e saduttgueur.
L’épâiss'eur du» corna ést'îtrois. fbil et'«demie dans lahapteur.. La
cnufbe duîdos sé diminue au profil* et .termpie par uri museau
i arrondi, dont l’extrémité tomhe plus.verticalemçnt^pareê que l ’in-
tefrâüè en avant dés yeux est bfimbé enyraêyèîçs. Quand laWaGhoire
'supérieure se porte en avant, il Se*forme au-dessous de-Bette eon-
.••’V.v^rité'.ttseésvemle :uàe légère-concavité» L’oeil est* au-dèssiàs^ du
‘milieu de la hauteur, et un' peu plus près du»museau que, de l’,ouie;
il est dirigé latéralement, et son diamètrÇ est^^p^ès du tiers de là
longueur;«Jetla tête. L’inteÿvall^d’un,.oeil à l’autre es£ d’un de'Èeurs
diamètres et d’un quart en sus. .Les orifices, de la narine’sont en avant
du milieu de l’oeil,.sous cette légère convexité transversale dont.nous
avoplp^rlé, mais à peu de distance dfe l’oeil et rapprochés l’un, de
l’autre : l’antérieur est rond, un-peu rebordé; le postérieur ovale: