Zj,É 'p I h Mi >u s ürr5e» \
(Ephippus » r b ishob.1; (shoetodo» orM?:, BL)
L'espèce de cette première petite tribu que l’on trouve
aux Indes, â été représentée pâr Bloch (pl. 202, fig. 2}. Il
lavliit reçue de Tranquebara. M. Leschenault rioùs FM
envoyée de Pondichéry, et M. Dussumier du Malabar5
niais il ne^parait pas quelle soit commune, surtout dans
les îles ji et^aucun é«s! autres voyageurs qui Mous onf ^#0-
boerë tMhPtfe poissons de la mer des Indes, ne nous a
apporté celui-là.
Sa forme est un ovale approchant de l’orbiculaire.-Soa profil antérieur,
depuis la nuque jusqu’aux ventrales, représente surtout un
demi-cercle ,, dont le museau ^interrompt pas même la continuité
par une saillie. Sia hauteur-est une fois et trois quarts dans sa lqn-
gueuf xhtale. Il est fort compriméj son, dos et la crête .^le son crâne
sont tranchans. La hauteur de sa tête en comprend une fois et
demie la longueur, et en ajoutant la gorgé, elle la comprend deux
fois. Ses dents sont courtes; le premier rang: est un peu aplati, mais
sans dentelures à la pointe. Les deux premiers aiguillons ; dë.. sa
dorsale sortent à peine d’entre les, écailles; mais le tpojsième, le-quatrième
et le cinquième s’alohgent en- filets minces» mais élastiques ;.
le troisième; qui est le plus long, a plus de nVoidér.deda hauteur
du corps. Les quatre suivans sont courts; et le dernier est presque
caché dans la hase de la dorsale molle» Les épines de l’anale sont'
courtes, eL la première surtout. Ces deux nageoires sont à peu près
«l’égale hauteur sur leur longueur. La caudale est coupée carrément,
j Les pectorales sont ovales, obtuses, et if ont pas tout-a-fait lè sep-
jP tièmé de la longueur totale; mais lès ventrales sont du doublé plus
1. Chaetodon orbîs, BL, pl. 202, fig. 2, copié dans l’Encyclopédie méthodique,
pl. 39.0. Çhétodon orbe, Lacép. t. IV, p. 458 et 4§2*
longués et très-pointues. iLenr^épiiîl n’a qu’un cinxpaièpje de moins
que leur premier rajknv mchi/ 1xla^)ièce’s'eeàÜleuse dé leur base en
atteint liliérs et a%delà.’ Lè'st»nembr.es de' ses frayons sont :
| D. 8 —M ê j iÀ j l é P. 19': y.
Les écaillés-de cettf^^ièce sovit, grandes : on n’en compte que
trente-cinq sur .une ligne longitudjmafe,,^ dix_neu.f ou vingt sur
une verticale, toutes lisseiPet membraheuses'^vTpPrds, plus hautes
que1 lôri gués1, irrégulièrement crénelées au bord caché, et marquées
de quinze du dix-huit sïrïésVouTtes/'ipégalès, *et qui ne font pas
l’éventail; celles des nageoires sont petites; êthe s’étendant pas fort
avant.
Sa couleur paraît un bel'arg&Se / un peu teint, de violâtre vers le
dos; et ses nageoires, sont jaunâtres.
Notre individu êst-Icmgaerix pouces. Celui dèBlocfijest de même
' taille; mais il l’a représenté pliis pètii?* ’.
Bloch dit ses narines simples et loin'des yeux; c’est qjfilïn’a vu
què l’orifice antérieur Le postérieur èsL^hqmme dan||les autres
chétodons, une fente verticale, voisine duÆora* dé. ÇoéKte.
I ; ceLfutcur a i Mv-Leschonault ne donnent aucun renseignement
sur- les -habitudes1 de ce poisson, nLsætâpés
qualités-comme aliment; M. Dussumier s’en tait également.
Cette espèce^ peu commune, n’aura pas attiré Fàttention.
DÈS’DRÉpÆNËS. I
La mer des Indes prodiMt quelques poissons- de ce genre
assez semblables • Mètre eux&pour qhe ilôus pûissitms e a
donner une description commune, et remarquables sîir-
1. Lacepède {p. 458) dit: JJ. 7/21. iFrf'âuïà probablement comulté'que la
figure 'de Bonnaterre, copiée'de cèlte de 'Bloch, mais où l’on a omis tes deux
premiers aiguilipnsdu dos. Bloch a compté comme nous.
' 1 ' i3