c h a p i t r e y:
Des Macropodës (Macropodus,
■ L a c ,é ,p ..)^ ,
A tous ces petits poissons doit on succéder un que M. de
Laçépède (t. III, p. 4 17?-et pl- i6,.fig. 1) â.ïeprësënté^et
plutôt indîqüé que décrit d’après"déè'péintures chinoises,
et auquel il a donné, le nom générique de màcropode.
Nous avons appris ses véritables ^ rapte^es génériques,
dont le peintre chinois avait laisse échapper plusieurs-, p a r
des poissons entièrement semblables^ saufla couleur, que
M. Diard nous a envoyés dë la Cochînchine.
Leur appareil surbrancjiîal est à pé%7l®r^s- semblable' à
celui des pôliacâhthes. et’ dès colis a ,^et ils ont* ausp de
nombreuS&s épines à l'anale, qui a la mèmè étendue en
longueur; mais* lëur^dorsâlè prend î>eâ®crcfictp
pacé sur le dos. Cest un commenceiùent de l’inégalité
entré ces deux nageoires, que nous verïons plus forte dans
les gourami et surtout dans les trichopodes. Leurs ventrales
ont cinq rayons complets, et toutes ces nageoires,
ainsi que les lobes de la caudale, se prolongent en pointes
filamenteuses.
L e M à c ro po d e vert- doré.
(Macropodus 'vwidi-aurafus, Lacép.)
La caudale de-ce màcropode est fourcbdé, 'et ses filets, formés
surtout par lecinquième iftyoukde chaque lobe', lui donnent une
longueur qui surpasse la moitié de celle du corps. La dorsale a
trfeize' rayons épineux1 et six ou^sg^mous. D’abord très-basse, elle
| s’élève par .degrés jusqu’au filgmept qui appartient à s,on troisième
rayc^i jmou, et qui atteint jusqu’auBeps, cle lajongiieur de la caudale.
L’anale a dix-sppt ou dix-bui|vàWûs phineux’èt quinze moits : C’est
“ ue dixième* qui se pf-olçftge le plus en filet/ Iroeprfssfeles deux tiers
de là' càudaïe.î Le premier' rayoh mdu dé’1 fe ventrale-se prolongé
7 jusque Sophie milieu dfe d’-ànale. Les peetordlês seules- ne sont paé
; trës-iprqlohgëèsi tôn nhperç^it jpiasj la ligne latérale. Les dentelures
à des piè,ces: de la tête, existent aux inëmçs etjdr^îsi. .c’esft-æt-dire au
bord du. sou^orbitaire ^epau bord? infér-jeu^ du préopercule près, de
l’angle j mais elles-sont sifines.difpn ne les voit aisément^ que dans
le squelette. Loufè^ces pièces sotft^ëBu^èrtés' d^écalllès, même la
’jonction des ïhèihlîrattes bVafehi@‘StergeSriohs la 'gôr^e. Là bôijîhe
est Fendue" en*trâvers* et prôtraclile. C’est d&x*mâchoires que*les
dents" sôrit ffttàcneesi Les/lè^r(lsr ni lé pSaîâ'h’ëff ^diÆF atfëttriès j elles
sont en-fié velours. A la lbûpe:cèpepdaiït on' Æstingüe pluS cfe force
dans le rang extérieur. U n’ÿ a qfre 'qiialée ræfoS^kà.i branchies.
r £ è; é. 12/15 ; p. roi;
• î ^ ^ inmviçms dans la liqueur mtaptorf entià-ement .noirâtres,
avec despageouÿs fqugeâtr^taçhqtées. de brun en|re Tes rayons
Ceux que représentent les peintures chinpiges s^qnrdyn vert foncé
changeant au vertuprc. Des bandes nuageuses plus, vertes» trayepsgnt
, i ëur^ps.- Qn voit,sur. la joue- et Lqpercule .trois bandes lûngitudL
nales, paâgeUses- et noirâtres, et toutes les paÆeojres ÿont .rouges
sans points M-unss
Il faudrait avoir yqw nos individus xde là Cochinchine
dans un plus grand état de Fraieheur, p<|&r décrntf' js’ils
sont ou non de'Tk rnémë ‘êspèfaç qà’fe'^ceux de la Ghine;
mais quant .à la forme .ü s n’offrent.aucune.dXfféreuc.ëW
Ce, pqissqn jfp .d^vierit My trêj^grand ; les, n.ô.t£e§ ISpui
que de trois à quatre pon^fs/. |
1. Le peintre chinois n’a point exprimé les épines dé la dorsale, ni ceïïësde
l’anale j c’est le seul défaut de ses figures.