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dement que, l’anale descendant* à peu près de mémèj leur
eorps ayêe ’cës nageôirés a plus1 d’élévation que de longueur
: leurs dents du rang extérieur se divisent In-trois
pointes. I
Nous subdivisons aussi ses chétodipteres, .où la dorsale
est divisée en deux, en éphippus, en drépanes et en, scato-
phages, d’après la forme de leurs* peetorales et d’autres
caractères. U
lies Hollandais des Mqjluqùes, dans des parages^desquelles
on voit le plus ’de ces poissons, leur donnent*#©
nom générique de klip-visch (poissoVcde'rdéfré*),- où Celui
de douwing', auquel ils ajoutent,- pour distinguer les ^’espèces
, des titres de dignités, tels que ducs, marquis, etci
Les Espagnols leur donnent des noms de femmes au diminutif:
isabeUta, ca ta lin e ta etc. Nos colons des Antilles
lesappelient demoiselles.
Le nom de bandoulière, par lequel Bloch les a*désignés
en français, est d’un usage beaucouif) moins général.; :
Ces poissons, ainsi que Fa-remarqué
n’étaient pas inconnùs des anciens.;f,2Elteæ^4^XJ^<^3-|'.©n
décrit, sous le nom de citharoedus, deux espèces* dé la
mer Rouge. Nous avons même trouvé ses descriptions
assez exactes pour qu’on puisse reconnaître les poissons sur
lesquels elles portent; le premier de ces citharædus nous
paraît Ihelacanthe ernpereur,.et- le» second , lé ehoetodon
vittatus.
. Aucun chétodon n’habite nos mers d’Europe; mais il
paraît qu’il y en a qui s’y g a re n t quelquefois e t qui y
arrivent attirés par les substances alimentaires qui sortent
de certains navires.
G’est ainsi que le choetodon eapistratus a été pris une
CHAP. f. eHÉTODO^S PROPREMEfïT DITS. 7
fois à'Ni'ce, 'Selon M. Risso1 : M. NaOeari cite le chcètodon
oetùfasciatus parmi les poissons de Chioggia*; mais il est
contredît ew ©e pointp^àr^Mi de^Martens3. Quant au dié-
toîion qUfe M. Gduèb'décrit4 ëbmm© aÿant été pris une
Ms- sur -'les -côtes?-de -Cornouailles, sa* description ne me
met pas en état de le reconnaître.; mais les'quatre longues
dents que cet auteur lui attribue en avant de là mâchoire
intérieure, ne me permettent 8pas ^de ©mire qu’il appar-
tienne à' Ce genre. G’es-t peut-être une castagnole (sparus
Maii, M)-, poi^son qUe ron trouve quelquefois sur cette
côte dAngle terre.
-C H A P IT R E PR EM IER .
Des Chétodons proprement d its {Choetodon, ttob.).
Nos chétodons proprement dits forment la tribu la plus
nombreuse de la famille. .On en voit des- variétés infinies
le long des côtes rocheuses des deux hémisphères, et
sùrtOut dés Indes orientales ,* car le nombre des espèces
américaines est -assez petit. Partout ils se meuvent avec
rapidité et comme en se jouant au soleil; partout ils offrent
des couleurs brillantes et agréablement combinées. Leur
formé*est preèqu© touj otirsda même: un corps comprime;
une circonscription verticale elliptique* ou presque ©rbt-
cutaire"; la queue courte et la caudale tronquée*; la tête * S.
I..Io%ôibgié de NîcSj 2.'e êdifc, p.^.-Ue®Giomate Mfisiea, t: XV, p. 335.
S. Vojâge à Venise, t. Il, p.*436r'~ 4. Trans. linn., U XIV, p. 78 et 7^ WJ