Le Çhét6d6^ b‘e pfetîTidiÉ:.
Chcet-O^çnj)rincip(tli$, note)
Ori trouve dans Renard (2.' part., pi. 56, fig. ado), et
dans Valentyn (n.° 407 Y la figure d’im çhétodon entièrement
semblable à cêlùi que nous venons de décîire,
par les formes, par le filet, et par te grande taebe noire.de la dorsale
i mais qui s’en distingue parce que son anale a aussi une ta,che
pareille. Le fond de sa couleur est gris bleuâtre, et l’ori ÿvoit quelques
stries longitudinales«
Je né doute pas i^ué 'dés figures n aiént1 été faites dapfès
un poisson réel, et très-voisin de notre ephippium. Renard
le nomme chietse-visch, ou poisson toile-peinte, nom que
les Hollandais des Indes donnent à plusieurs cfiétodons,
et Valentyn ikan-poetra-jang-adjaib, ce qui en malais
signifie, dit-il, admirable poisson de prince.
Nous terminerons cette longue liste d© chétodons proprement
dits, par quelques espèces qui, au moyen du petit
nombre des épines de leur dorsale, nous conduisent aux
ehelmôns. Elles viennent aussi de la mer des Indes.
L e C b é t o b o n a rubans d ’or.
( Chcetodon ckrysozonus, K. et V. H.)
MM. Kuhl et Van Hasselt en ont découvert à Java une
très-belle, de forme orbieulaire.
Sa longueur sans la caudale est égale à sa hauteur. Ses nageoires
sont arrondies; son museau est peu sailknt, et néanmoins son profil
estant peu concave. Elle se distingue éminemment des précédentes
pafïe nombre de ses épines dorsales, qui n’est que de neuf, fortes
■ et. élevée? Sa: bande qêiuJaire ,;quQiqïÉè verticale, atteint la nuque :
| en dessous elle se prolongé sur la poitrine.: Le museau et un espace
.. derrière cette bande qui s’élargit ^efr,s.:le bas» jusqu’aux ventrales,
sont argentés ou dorés.Le corps a deslignes nombreuses de points
argentés, continus ,;-qui remplacent les stries des autres espèces.. Sur
le dos elles descendent obliquement en. avant; sur les flancs et sur
le Vëïïtéé elles marchent horizontalement. Il »en paraît rien sur les
nageoires verticales, qui sont jaunes.' La dorsale a sur le milieu de
sa partie molle un qoelle noir., bordé de, bten«.- Une band e«hoire
entoure la queue près de lâ base de la caudale. L’anale a un très-fin
..._ liséré brun. Les ventrales, prolongées en pointe et atteignant jusqu’à
la seconde épine-de l’anale, sont entièrement noires. Les pectorales
sont plus -courtes^ demi-ovale^ et transparentes, g*
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Sa longueur.est de(>pinq poucsfis.v|.J
On possédait depuis Jmn'g--temps au Cabiqet du Roi un
individu sec de Cétte .espèce, que nous ivionlmême appelé
chcetodon enneacanthus; mkis nbrtts aimons mieux lui conserver
le nom que lui avaient donné lés'jeuüeé ët malheureux
naturalistes à qui nous en devons de plus beaux
échantillons.
L e C h é t o bo n léyré. Éj
4I1 : ( Chcetodon labiatus, K. et V. II. )
Ces naturalistes ont encore fait dessiner un poisson de
la même cote, qu’ils ont nommé labiatus, et qui ressemble
à leur chrjsozonus
par les nombres des rayons, par les longues ventrale» noires, par la
bande octdaire, par l’ocelle noir de la dorsale, et même par celui
qui occupe comme une bande: le câité de 1a queue ; mais il a sur un
fond blanc deux larges bandes verticales jaunes, nuancées d’aurore;
l’utte allant, de la partie antérieure de la: dorsale aux ventrales|^’autre
occupant la partie postérieure de la dorsale, l’anale et l’espace inter