Le D i P3ç£ r o,D,pii u C a p .
( Diptétoïhùn' capënsi&i
Il y avait .depuis loBg-teraps,. comme nous venp^s de le
dire, un individu de cette espèce au Cabinet du Roi, que
noq§ soupçonnons y avoir fêté envoyé * par Commerson,
mais qui né p o rta it aucune nbte sur son • origine. Plus
récemment feu M. Delaïande en a rapporté en assez grand
nombre du cap, de Bbune-Espérànqé. cèr qui nous a fait,
connaître sans équivoque son lieu natal.
SoiijCOrps est oyale -cpponie.. celui des. piméleptères, mais
comprinrifegt un peu plus alongé de la partie de la que.uè. ,fh>n profil
descend cP'même par une pourbe continuera celle du dés» et qui
se renfle un peu entre les yeux et dans les deux sens-. Sa hauteÙBjjpst
un peu plus de trois fois dans sa longueur,, et son épaisseur fait près
de moitié de sa hauteur. La longueur de sa tête est un peu plus du
cinquième de celle du corps, et-sà hauteur à la nuque<ést supérieure
de quelque chose à sa longueur. La nuque est un peu tranchante;
mais le front s’arrondit transvers^ement et s’élargit jusqu’à la proéminence
d’entre les yeux. L’oeil (est ^u-^dessus du milieu, etunpeu
plqs près du bout du museau que de là fente des,ouïesj;son diamètre
n’est que du quart de(là longueur de la tête; d’un oeil.à l’autre il y
a en ligne droite près de deux diamètres. Les deux orifices de là
narine sont l’un devant l’autre près du bord antérieur ét supérieur
de l'oeil, sous l’espèce de proéminçnce dù frbnu L’ânteFieur est un
peu plus grand et un peu plus bas ; tous deux sont ovales. Le museau
fait au-dessous du front une légère concavité,.et se termine par
la bouche, dont.la fente ne prend pas moitié de l’ii|tfervalle qu’ilj y
a jusqu’à l’oeil. Le maxillaire, élargi et tronqué en,arrière>ne dépasse
pas la.commissure, et ne rentre pas sous lé sous-orbitaire. Il y a dés
lèvres membraneuses, mais qui ne couvrent pas les dents. Les dents
de la rangée externe sont grandes, terminées en tranchant, comme
celles des sargues, taillées obliquement en biseau, et non pas coudées'
eomme eelles- des> piméleptéres. La *mâeh®ére supérieure en a
«éize- et l’inderieurë dri j^les^nfritoyennes* •sonf'les plus longues,, et
elles se ra.ecourcissenA s§|j##* c#és;Aia^î#©lwsire supérieure il sten
trouve derrièmles,grandes,de pefites-et .cmirtés;,formant une .espèce
dé velours:, mais Le v orner et
â îs ontdes dents
en .geos paveà moqsseï', commeiqu rirririttïdknsiiteiabress® dardes
sciènesf les sup^ieürsj en ont.d’u^peuqpluS petites.Les saqffi'.@iri)i-
taires sont peu développés, et. cachés,.sous fa peau. L&préùpercule
est rectanguMi^fltriè et même finementf e«®èlé p ’ès de sOn . angle,
qui esrfen peu> aTrdndi. L’bpej'eisule Jriend?un';tiers«de la longueur
de là tète. Sa hauteur est d’un tiers supériéure’dltsaf'lbngueurp’S se
termine en angle très-obtüs. Les aûSêa^%tv®eht |pqués^àj^feî@us'
des yeux, oh leurs mèmbranesA’unfestente*^enÉbràss^^^^îWime. Je
n’âl;ptMy* compter que six rayons. Au-dessous; de l’onntfe mes ouïes
'est une écaille surstiapy^revgrahdèyo’rô^ un peu rugneûse-'ettisês-
finement -dentelée au-bord. Les àutre&W de l ’épaul« m’ont? rieU de
pâtàtetiilerFLa pèctoràle s’attaÇfe-aù^wssddl^du milieu de là!h&ufe
teur; telle 6st: ovale et du sixiènÈC^Æ'laloaguéüriiSes rayâtes sqnt au
nombre de dix-sept : le premier test simple*ét<:de moitié moins lpiig
que les suivans ; le- quatrième et le cinquième sont-les plus longs ;
les: deux, derniers sont fortqaetits.
; Les ventrales sortent sousle milieu delà lon'gueu’r’sdes pectorales,
et ■ étant avrisï lonmies «yf elles. le^^passent d'ë‘ moitié; leur épine
est cessez forte et am’oitiédè la longùfeur d'ü premier et du'îséCOnd
-rayon, qui sout lés plus longs.
T& première dorsale commence V-is-à-visdu milieu des pëtet orales;
elle a peûf rayons tepiUeux^cbïdpriiUêsléfefl^, mafo^Urts;‘W'trbi-
sième ètle quatrième, qui sont les- plus l®iags',m’lon t paslé'quart de
la hauteur du-Corps sous eux ; lès séptième, huiéitefùe-ët Neuvième
sont presque cachés dans les écailles. Il y en'a-tin dixième dans le
bord de la deuxième dorsale; Célfe-cilfteiÈtetigute^à laprriiÉièrë',* se
rfelèvô topt^dlun eouppet feesîprèmièrs râyëtefÔwas OBt un tierte'de
plus que lès plas-haùts- de la première. l!à s’abaissetfL ensuite par
une courbe ebncave; Leur-nombre est de dix-sept ou dix-huit.