La première bande noire prend du front , couvre la tempe et
l’operculé, et passe devantda pectorale pour aboutir sur les ventrales
; la seconde,prend des troisième, quatrième et cinquième aiguillons
dorsaux, et se retid obliquement, conâme dans la première
espèce, sur la moitié postérieure aé l’anale, et il y en a une troi*-
siëme, contiguë dans le haut à celle-là, mais qui suit le dos,le long
de la base de la dorsale jusqu’à la caudale exclusivement. Du reste,
cette dernière nageoire, ainsi que la partie .molle de la dorsale et
la pectorale, sont jaunes. Il y a aussi du jaune dans l’intervalle des
deux dernières bandes, et ;lè dessus du museau est orangé. On voit
distinctement dans ce dessin une petite pointe au-dessus de chaque
■ o rime.
Z /H é n io c h u s l ic o r n e ,
(Henioçhus monoçeros, nob.) •*
rapporté récemment de i’Isle-de-France par MM. Quoy
et Gaimard, paraît devoir être regardé avec plus de probabilité
comme ÿ.ne espèce particulière.
Ses formes, ses nombres de rayons ne diffèrent pas dç l’espèce
commune, si ce n’e.st qu’il a au inilieu.de sacrête frontale, à une
distance au-dessus de l’orbite égale à celle de l’orbite nu museau,
une sajlbc conique, obtuse, tout-à-fait caractéristique. Ses1 pointés
aux orbites sont aussi-plus marquées. Le noir et le blanc ne sont
pas tout-à-fait distribués de même. Une bande brune occupe toute
la crête antérieure du crâne. Arrivé^ àjlà‘.hauteur des yeux, èlle
prend de chaque côté .une petite tache noire : il a ensuite une
bande traïisvèrse pâle ; puis une bande transverse noire d’un oeil à
l’autre, sous laquelle est encore une bande pâle. Trout le museau
au-dessous^ de, 1’Orbite est noir, excepté les lèvres. La grande bande
noire antérieure du tronc ne part pas des premiers rayons épineux,
en avant du grand , mais au contraire des deux qüi suivent ce
grand rayon; cependant elle se termine inférieurement comme dans
l’espèce commune, et le noir y teint de même les ventrales et le
bord antérieur de l’anale. La deuxième bande ne remonte pas sur
la, dorsale,vetjn’occupe que la parti«-postérieure du tronc ; elle
prend-det même la moitié postérieure de l’anale, et elle est plutôt
brune que noire.
D. 12/26; A J etc.'
* Notre individu est lpng de sept p.ouces.
Il se pourrait qu’il y eût encore' parmi les figures que
nous avons citéës des anciens aüfeurs hollandais, des poissons
qui,malgré leur ressemblance aven 1 henioçhus muer
olepidotus, en diffèrent par quelque caractère,' que l’ob-
servation parviendra à mieux déterminer un jour.^Leur
porte-drapeauj par exemple ;iquils< disent1 ne pas servir a
la nourriture, demeurer p e tit et vivre: en troupes,.pourrait.
bien n?être pas le même que le grand tafel-visch ;■
mais nous ne pourrions: le pliader dans notre liste qu au-e
tant ^uë nous'lui aurions reconnu des différenCes-îpQsi-
ftves. Nous n’en parlons: donc ici que pour engager les
voyageurs .aj.e rechercher.
DES T R Àïï1 <2 HOIR §■ (Zà irez irs, Commers.)'^
Avec le long filet des héniochus , lès -zanclus ont les
écailles réduites pour l’oeil à uneiegeref ap re te , qui fait
ressembler leur peau à un cuir pareil à-.-celui qui couvre
certains acanthures.
1; Rujsch, pl. i , n.° 3 ; Renard, 2.« part., pl.a4 -,