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(Holacanthus diçx, Lacép.j Choetodon fasciatus, Bl., pl, ipS.1)
I l y a dans les Indes un autre bel. holacanthe^ ra.ÿé|mais
en «travers, que les Hollandais ;des Moluqués ont appelé
duc-ou duchesse ** et toile-peinte^, et qui est le choetodon
fas'ciatus de Bloch ou le choetodon dux de Gmelin, l'holà-
cdnthe duc de M. de Làcépède, mais dOnfcTespèce a été
doublée par le peu d’attention dès naturalistes à remonter
aux sp®(?es; Bloch tenait sa figure' de Boddaè'rt^èt celui-ci
dit quelques mîôts^de l’espèce dans une le ttre imprimée ep
1782, dans lea Écrits-dp la Société des naturalistes i*de
Berlin (t.J IT , p. 4^9 )* Il renvoie: en même temps à Un
écrit'.ou il en avait donné, quelques années auparavant4 5,-
uxre .^description plus- ample, et une bonne figure ,'-sohis
le nom de choetodon' diacanthus. Bloch, ifhprimant- son
article énVr|88 % rëC§hnaît bien devoir,sa- figtirej à B#d-
d aë rt, mais ne fait*aUèune mention des deux ouvrages “foit
etf médecin hollandais en avait parlé.
En 1789 ou 1790 Gmelin, ne consultant q u è le premier
de.ÿes écrits, ne lê comparant point à Ihrticle de Bloch,
et ®n- traduisant trop littéralement une phrasé', en tire une
1. Chaetodon dux et Choetodon Boddaerfi,Qmel. ; Holacanthe duc et Acanthopode
Boddaërt, Lacép.; Ihan-sengadji-molucco (poisson-3uc des Moluqués), Yalcfttjp,
r t-'SS^ . Dans un autre endroit (n ^ l^ ÿ jfl l’appelle ikan-saratïâ-jang-^ïscu, ce
qui signifie, dit-il, grand poisson-saraza rayé.
-2. Douu’ing-duchesse, Renard, 1 .1 , fol. 1-4,-fig. 8 1 . Cette figure est moins.mau-
vaise que la plupart de celles de cet auteiir. On en'voit l’original dans Vlanjing
(n.° 23o).sous le nom de hartogirme (àiiehesseÈj&â
3 . _Chietze-visch .ou toile-peinte, Renard., t. II, pl. 38, fig, Chietze~0VL cilz
est le nom hollandais des indiennes. Ruysch, p. i4 , ad tab. 8 , fig. i>.
4. Eptstolaad Gaubium de choeiodonte diacanlho. Amsterdam, ^772, in-4>°
5. Grande Ichtyologie, édition française j t. VI, p. 3g et 4oespèce
qu’il appelle choetodon Bodd^erti, é t qui, dit-il,
a depx épines aux ventrales [spiiïfa %entralium duàbus1 ).
Enfin, M. de Lâcépède, ne'coïts ultaht qué Gmelin, iriia-
ginêP|ue cèîte phrase signifie qu’il y à a chaqùe'ventrale
deux'piquans et pas 4e rayqns mous,.et fait du choetodon,
Boddaerti un acanthopôde Boddaërt; tout en laissant le
choetodon dux dans les, holaGanthes.
n-iMpus devons éneore faire remarquer qute Bloch- cite
parmi les synonymes de soii choetodon fasciatus, le, dou-
■wing-bâtard d’Haroke de Renard (t. Ily p l. 16, fig. 77),
qur''ëst ùmêhétodbn proprement dit et probableméntToc-.
iolineatus, et- qiïe dans -cette? confusion perpétuelle que
son ignorance fait du javanais av^e^le japonais, .il prétend
qü©V©e*sont les » Japomais q u i appellent ^e^poissoh duc, ce
quita fe^'içQpaclure à M. de Lac.épède qu.e ce.tte espèce est
du Jap on, ainsi que la précédente2 3. Or,* s’il y^a quelque
cfip&ë 4e certain en ichtyologie’, c’est que toutes" les deux
sont des pacagés les plus chauds de la merdes*Indes. Nous
en avons déjà donné des preuves pour l’holacanlhe empereur.;
Quant à Iholacanthe duc,', outre les témoignages
irrécusables de Ylamihg^de Renard,et)de V âlëntyn, nous*
ayons celui de MM. -Lesson et Garfiôt, qui ont rapporté
l’espèce du Havre-Dorey,- à la Nouvelle-Guinée. MM.^Quoy
erlGàimard viennent de l’pn rapporter également.
On ne-peut pas-raisonnablement chercher sous le climat
du Japon des poissons qued’om sait d’ailleurs vivre dans le
Voisinage de la ligne.
1. Boddaërt -avait dit dans sa lettre : Ztvei grosse Stacheln an den Bauchfiossen
(deux grandes épines aux yen traies), ce qui signifiait simplement une grande épine
à chaque ventrale, ainsi qu’jon le Toit par ce qu’il dit dans l’Epître à Gaubius.
2. Lacépède, t. IV, v