4 0 4 LIVRE V I I . SQtÛAMMIPENNES.
la même espèce sur là côte de Coromandel, ne fait non
plus aucune mention^ démette particularité. Bloch1 2, sans
dire sur quelle autorité, prétend que cést un poils.on d’eau
douce qui pénètre dans les marais j et s’y nourrit d’insectes.
Il est certain qu’il se trouve dans le Gange j car nous en
avons reçu de cette rivière par M. Raynaud. Il se trouve
aussi à la côte de Malabar, d’oii M._ Dussumier nous en a
rapporté.
On n’est pas plus d’àccord sur le goût de la chair de |ee
poisson que sur ses habitudes. Selon Russel, il ne paraît
jamais sur les tables des Européens. Ruysch ait, que l’Cm
n’en mange que faute di’autres_.alimpi|is^^ieuhof,,au contraire,
«assure qu’il est très-bon, soit, rôti., soit bouilli,Qat
Valentyn le déclare gras et très-délicat au goûte.M.'Lesche-
nault.se 'borne à nous dire qu’on le mange à Pondichéry,
mais n’en fait point d’éloge particulier. 'Peut-être toutes
ces assertions lônt-elles vraies selon les lieux "ët fêl cirConstances.
CTèst le chcetodon argus de Linnæus et des auteurs méthodiques,
ainsi nommé à cause des taches rondes dont
son corps.est couvert. Bloch en. a-donné une bonne figure
(pl. 204, fig.~ 1), et Russe! le représente aussi très-bien
(n.° 78) sous le nom de pool-chitsiüoo-.
Il y en a encore une très-bonne figure dans M. Buchanan
(pl. pfig| fig. 41), sous le nom de chcetodon pàirütülis.
A Pondichéry on l’appelle pifcsédé.
Son nom malais est ikan-cacatoa-babingtang [poisson-
perroquet tacheté) .9
1 . Bloch, 6.e part., p. 6 5 .
2. Yalentjn, n.° i8o.
CK AP. I V«‘SCATOPHA G ES, 405
Son çarpSjRSt,comprimé en o\i^.|eowt; Sa haôtetî|‘ n’est qu’une
fois et demie, dans» sa" longueur,, en iyy comprenant, pas la queuej
en üa comptant, elle ,y est presque deux fois. L’èpaisséur varie, .fin
quart aûciuquièmè de la^iautèur. La tét§ a un peulpïus'du quart
de ^ilongûénr totàte^eit' est de moitié1 plus haute' que longue. Le
milieu du' dos., es« prevue Æeetiligàe'sur p lu sm o itié ' ;de*<sa'lon-
gû'èuretssaÆtm^bs ;*drsèendt à, pewipt^ay égâhnaentLip^Y^te
la,nuqi^<aprèsêtré descendue assez.; rapidement, elle
Revient un peu çoupave^aûwdçssül' dés yeuj^.'Æt redevient cophpxe
pouç fpçmer, yp ^mæau. cqurt.yt. bonybé dans, jes deux sens. L’oeil
est au-de^ssqus du milieu eyplus,,près du museau que de l’ouie. Son
diamètre, est de plus dji quart -de* la longueur de la têt©.-Les orifices
'déiâi-harine sôntà la hauteur du'milieu dof oeif,t©Us deux 'grands ;
le postérieur ëst üne’fente elliptique vertièatej près dïhbord de f orbite;:
fantériëur, un trou rond, légèrement rèSordé p 3fe»:prè^si#u
bout; du museau. La bouche n%st jfendue que jusque* sous l’orifice
postérieur • elle.-ept médiojerçmcnt protractile. Lg ^maxillaire , qui
est fort petit,, sefcache'entièrement dans l’état de repos sous le squs-
orbitaire, qiû est dents sont très-fines,
très'-s'errées;'âpointe simple. Le pnéopercule a^soriangle arrondi,
Sans dentelures. L’opercule a vers le haut une^é^apcrure eh segment
de cerclé entre déuxpointés asséi ygii&s, et sorr h'ord,’<«ur
dessoude la lêfe^)*idgv!dè&eenid! ObHqdgpieûfeji ayant, La membrane
des ouïes s’unit à- sa cotrespHid»hter> en trfcversailt 'sousIKsihme, ,
auquel elle s’attache cependant intimemènt^La pectorale est .ovadè,
obtuse, et du septième à.peu près de là longueur totale. Les ventrales
s’attachent plus en arrière, sous le milieu à peu près des pectorales,
et l’on aurâitÿpu faire de ce poisson un abdominal àaus&jystejtitre
que des cirrhites et des dbeilod&ctyles. Leur, épine.est (très-fo rte, un
peu plus longue que la pectorale. Les rayons mous la dë|Kissent très-
peu. La portion épineuse de la dorsale'ôCoupe toute la plirtië rectiligne
et supérieurë ; du |dos. Ses' ônzerayoBs,: altérnativém'ént plus
larges; à droite ou. à gàuche, comme dans beaucoup; d’autres afiM-
thoptérygiens j n’ont de membrane que jusqu’à moitié ou aux deux
tiers de leur hauteur ; c’est le quatrième rayon, qui est le plus Jongj