.Près de vingt ans phisjtgrd, BonMterre^et, (^roçlin portèrent
c,e noisson de Pallas, et ï^^mgEjJui, dans leur ,c a t a logue
: le premier le tirant des Transaotipns, eÆtsQusde
nSTrne nom àc seiçena jaciilatrix1 * *; le se.eo>nM le prenant
dans les Spieilegia, et imaginant*, sans'àticun motif qîïe
l’on puissé devinerfjjpe k ranger parmi les scares, et de.lft,
üllmmér sddrus *SoM>,r.ym, mai s oubliant tous |çs- ciç§ux
deY||d®é la moindre mention finstinc^ si remûrann|)l)8
dpnt il- ést douë.
Vktff<n|jtsutte,1en 1802, M. deLacèpede, qui ne,manqua
pas de porter séparëment,,et dans deux genrçs di-fF4xeûfe
le SQarus Schlossêri de .Gmelin *&&& le scioena jaculatrifc
de Sehlosser et de’ Pallad'samspsisser nperqevoir qu’il ne
s’agit dans ^ces 'deux arScîes que djunë mime espltof?$'’et
qui plus est, que d’un seul et même individu ; ilse-^permet
seulement de transportée c e uciteua dans les labrus% sans
ejxpfiqpfer le moins du monde*commonfc il y&tâtf&ttôfiduit)
«4: 'jaf|Mèârplus que les dëux auteurs qu’iî'çopie, %e
qui motive, la dénomination de sagittaire tju’il lui lÀ&e;
Il |p t fidèlement imité ‘par Shaw, qui.place n^4/4®ns.
sa Zoologie générale, et dans le mènie^vQ^nmè ùn scaPus
Schlossêri4 et un labrus jaculator^-. mais qui du' moins
jointgà^ce dernier article #ne figure% copiée de celle des
Transactions * et quelques m@|s su rf a faculté " d e ’ lancer
des égouttes deau.
Voilà donc une, espèce doublée^ et cela non point,
comme àTordinaîre, faute d’avoir suffisamment comparé
1. Fiitfpclopétke méthodique, planché® d’iêhtjologie, -p. 1 2 -1 . —""2.\ Le suive
Schlo'ser,Lacép., t. -—■•§* tm: labre sagiitaire, IHy p, *425
e t 4. Sharw, Gener. Zool., t. 1Y? 2.' part,, p, 3<j8. — 5. Id., ib., p. 485,
- 1 6, Id-, iKr pI. 68V
divers individus, mais dâprès dés extraits d’une seule
description.
M. Hannlton Buchanan l’a triplée en 1 8 2 2 ; car son coiws
chatareus1 n’est’encore que no tre taxâtes, mais pris dans»;
le "Grange, et-à'ce qu’il naraît dans un canton où- apparemment
les pêcheurs ne s’étâienl point, encore aperçu de sa
singulière faculté:, èt'M. Hamilton lui-même ne s’est-point
aperçu- de son identité avec le sagittaire.
< Il suffit, à ce qu’il nous semble, de jetenun:coup d’çeil
sur ce poissonr, pour juger que ce n’est point un labre *
puisqu’il n en a ni Tes doubles lèvres, ni les formes alon-
géés, ni les defits ; que ce 'n’èst point unelscjlpe, puisqu’il
n’èn.a ni le palais fisse, ni les armures aux pièqes opercu-
laires ; que de n’est point un sga,re,, puisque, l&orq une
fois, son palais n’est pas lisse,»et que d’aîlledrd^s^fôrmes
sont toutes différentes. Le genre coiws, où’ M. Hamilton
Buchanan a entassé des varioles, des,mésop rions,des an'*
Bas, de! -pristipomes et d autres poissons encore, pjstf trop
artificiel p Dur qu’il soit hécessairéa’examiner si le chata-
reus pouf y entrer; et d’ailleurs la réponse serait assurément
négativey^car il ne ressemblera aucune dès autres espèces
que fauteur y a rassemblées;
' Nous avoiis donc dû ’ créer pour ce poisSbn tin génre
que nous-avons publié des” 1 8 1 7 .a
Ses caractères" consistent dans Imposition xfé sa dorsale
en» arrière; dans les écailles qui la recouvrentfainsi que
l’anale; dans ses sept rayons branchiaux; dans les dents en
velours très-ras qui garnissent, toutes les parties de sa bou-
1. Poissons .du Gange 2 tfV, pl. i4 , fig. 34.
2. Règne animal, i." édit., t. II, p. 338.•
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