2 8 4 LIVRE. V III./P IlA RY SG IEV S LA B Y M Éj§ H IF 0 RïÆ^Si’
Roi doit bèaiiiGou:f> dMb.je-ts iotëri&ssaûsVct qui a p o rté à '
Gaÿeniie plusiémrs des végétaux! utiles. ^ l'a r c h ip e lê e s .
I n d e s ^ alintroduit aussi dès enxdeyqui 's’y multiplieront
probablement. Sur cent individus qu’il avai-bpris
^ •=risle-de=Fçancè,. il n’en , perdi tiquai vingt-.trois d’ans là,
tr^voc§é§l4 il avait meme réussi, à;sb'n retour, à cTva;ni>p..npr
trn vlvaut, jusqu’à la des xô'tes^d^yPrance.y mais 'qui
au moment de débarqué- De nouveaux essais seront
piufe- être? plus heureux, et Ü faudra, voirqens-mtiê si ce
}à#àsfifc est en état^de? supporter notre climat. I& ?i#<àsè
nef serait ;pâs impossible ; ^ ’il venait 'de la* Chine f^m m e
on le fd it; mais il # tb ie n singulier qu’aucun- <34ê auteurs!
qui ont tparlé d e l’histoire naturelle, de cet.ejmpire, n’ait
lait mention d’une.,espèce si intéressante. Au resté, il n ’en
ejSfc pas question non plus dans ceux qui ont traité .des
poissons de l’archipel^des Indes; Renard.etüfàlentyn .ne
le connaissent pas plus que Russel e t Buchànân. Je ne
trouve même ,ce nom de goupami ou garamip.. dans- au.
çun ouvrage antérieur à? Commerson \ et iÉj| spu-pçonne
beaucoup qu’il e # corrompu de celui de ^gouPQjgi, koragi,
kçruvé, que l’on donne dans il# luttes aux pphicéphales.
> Les habitudes d u gouratni doivent avoir quelque. #u9^e
de particulier. On assure que laibemelle creuse une petite
fosse sur le bord ded’étang ou d u réserviai® np On la tinïrt ,
pour y déposer ses oeufe. C’est un soin qned’on n’a pa$. remarqué
dans beaucoup de poissons;
L’osphromêne ou le g&urâfni a le corps haut et comprimé. Vu de
*eàté,, son contour est oblong; sa hauteur est! un' peu moins dedeux
1. M» Moreau de Jonnès. m’assure. que. c'est sur sa proposition, et d’après un
mémoire qu’il présenta dan* le temps au ministère de la marine, que cétte entreprise
fut téàtée.'
CR?AP-...vai fflSP HROM0P8BS., 2 8 5
feïs;# tfd in ii^:d # ^aî4Ê|^|^|:^t. son épaisseur un peupaoins^de
quatre sabauteur.LaJpngueurdje sa-téte est près de qjiatre
fois- dans gaglongueurUoiafe^La 5cf*q.rbeydu dos descend jusqu’à la
nuque, qui e^ei^fietaussi, haute que la tète; est longue. Ensuite le
pr©filde’scendi obliquement.en.csûjfebe <un peu‘cçncavej le ifluseau
s é trouve ainsi’un peu.aigu. La bouche estprotracdle; sa fente ne
•va pas .jusqu'à l’oeil; la mâchoire inférieure■ avancé un peu plus que
Huître; des dents en> finiVùluhrs^garri&sfentîlip deux mâchoires : lé
rang extérieur en :'a,quelquesAuues!d’unî peu plus longues',et plus
• crochues ; il n’y en a point.au palais. La lapipii*#st;lissera pointe
n’ est-.pas libre. L’oeil est placide manière que le bord inférieur
jjipofidtLla hauteur de là go^HÎissur^‘4^.livres,,dojat il est’éloi-
gmé à peu près du quart de la longueur de la tête, qui est aussi à
peuprès son diamètre; les deux orifices ;de la uariiie sont petits, l’un
devant l’autre, près de l’oeîbVis^Kvis son tiets supérieur. Le museàu,
à nommer ; de l’intervalle déS ÿettx,?n%;pbint. d’éeaillês', non plus
• que des- B0û8roribitaires et les -mâchoires, si ce .n’est un peu à la base
{desllitférieh^;tms# ü y a des. -éçailles suntont le Vpte, d® RitÉse- ft
\ sous la gorge,.à la membranequi unit cellesides ouies. C’est |tjieiqe
. si-l’ob peut apercevoir la fine dentelure du sous-orbitaire et du bord
inférieur du préopercule près de son angle. Cet angle est arrondi ;
!le‘bo)A môblant^ëst rectiligne; Popercule est dembcirculaire. On
compte six rayons aux ouïqs, qui s’ouvrent assez biai.ll n’y ânen
de particulier Aux os de Tépàulè Ou 'aux aisselles des nageoires
paires. La dbréàle fie conftrfencè què sur le milieu des pectorales,
paV dès épiries d’abord très-basses, qui* S’alongent uniformément
jusqu’à la quato#ème ; les rayons mous qu|4 es ëmvent, au nombre
j # douze» s’alongent encore jusqu’aux cinquième, sixième et septième,
qui forment un angle saillant à cette partie df If gi^^aaye.
Il j-esle entre elle et.la caudale un espace nu, du douzième environ
de la longueur totale. L’aûale, qui naît aussi en avant que la dorsale,
Se porté bien plus loin exi arrière ; car., après avoij'.fôfme de sa
partie môîlë une saillie arrondie, elle, s’unit a la caudale un petit
rèstedë1 membrane. Elle a onze éjnnès et dix-neuf rayons mous, la
plupart longs à proportion. Ses épines, comme celles de la dorsale,