m LIVRE VII- SQÜAMMIPÈ'NJjiES»
Il y a, une cinquantaine tTéçaâlles de l’ouïe à la caudale, et presque
autant entre l’aiius et le dos, toutes à peu près rondes, avec
deux ou trois'crénèlures au bord radical. La ligne latérale marche
à peu près^parallèlement à celle du dos j par le quart de Mhauteur,
et se nï'arque par une iniitce tubulure sur chaque écaille. ”
Dans son état déSséchéî tout bé poisson paraît, gris ; il est Jqng de
quinze pouces. Nous nous sommes assurés que la .crête très-élevée
de son crâne n’a- aucun.renflement, non plus que ses interépineux.
M. Ruppel (atlas, pl. i8 , fig. 3) donné un jeune individu
dè lâ même e sp è é é ,o u la bande oculaire et celle
qtfi passe devant’ la pectorale sont* très-|>rorionicëe's.
Le Platax pentacakthe.
(Platacc'pèntaçanthüs, nob.; Chcetodon peptaeanthus, Làcép.)
M. de Lacépède (t- IV, n. 5o o ) , quivn’a;- pas parlé du
poisson de Bell,'à fait de celui de Fôrskal son acanthi-
niori orbiculaire, c’est-à-dire qu’il l’associe à des poissons
de la-famille des scombres,.et presque du genre des lj^kes ;
mais il donne sous le nom de chcetodon peniacanthe,et
d’après un dessin . laissé par Commerson (t,.IV, pl. 4^4- et
4 7^ p l , 9 , fig. 2 ) , un vrai platax* et que,,je^erois-extrêmement
voisin des deux que je viens dei,komm^ ’*?if]R11
vertex parait moins convexe que dans celui deàBell, :.et
l’on voit- ses cinq épines à découvert5 mais çëla peut venir
dé dé que là figure, comme il est .arrivé quelquefois "aux
dessinatèùrs de Commerson, avait été faite d’après une
peau desséchée en Herbier. Les autres détails eï'lês nom-
brèk de rayons qu’on y voit (D. q/31; A. 3/22), s’accordent
avec nos descriptions précédentes.
Gommerson lu i- même corrige par les phrases qu’il a
inscrites sur cette feuille, ce que le dessin offre de défec-
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tüéux; il f appellé CHÆTOb ôn fusàus latissime câthetopla-
teus, pinria dohsi unica,&yTiOAïtçauâa integrà, et dorsO
monopterj-gio^GVhEis sübCtjtaneis*, etc. Il ajoute que
sOn nom vulgaire à TIsle-de-France est poule-de-mer, et
il rénvoie^à la description qui -s'en trouve dans ses manuscrits
: mais il paraît avoir confondu deux espèces j car
cette description, intitulée aussi poule-de-mer, et ddnt
Mï làe Lacépède a tiré son article du chétodon galline
(L IV, p. 462 et 496)4 sé rapporte à un autre 'dessin, que
M. de Lacépède a fait gravér (t. IV, pl. 12, fig. 2). comme
une variété du chcetodon vespertilio ou de notre p la ta x
Blochii, et qui en effet lui ressemblerait b e^ p o u p , s’il
n’ayait dps^nombres de rayons mou&sppériçurs à tqu§, peux
que nous "connaissons (D./44 ; ÀV/^o) j mais la description
donné": D. 40; A. 28.1
Ce que nous présumons, c’est qu’à I’ïsle-de-France le
nom de poule-de-mer est éoinmun à plusiéfirs platax.
Celui dont Commerson à laissé la déscriptidnf écrite; et
que je soupçonne le Bldéhii, ÿ plraît "skr lés marchés en
Août et en Septembre ,1 *et passé pour un des pbis'shïfe les
plus savoureux de ces mers. Il ÿ en a des1 individus de
seite et dix-huit pouces et davantage.
X csPlÀTAiP SCâLÀIRË.
(Platax? scalaris>nob.; Zeus scalaris, Mus., BI.)
Nous devons placer ici comme pierre' d’attente la description
d’un petit poisson du Brésil, qui s’est trouve dans
1 . Pinna dorsalis constat radiis circiter quadraginta, omnibus muticir, çtcîypinmr
an( vigînti sepieni dut yiginti octo, eiiarn inermibus, tici
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