CHAPITRE VI.
D e s Platass i^PlatëéV j tiràatiMll i i
Les platax non* pas < tout-à-fait lès:îd®nts1 des; chéto-
don^. Celles du premier 'rang. sont tranchantes e*tT divisées
en trois lobes ou dentelures; structure dont on voit aussi
quelque chose dans plusieurs hplacanth.es, mais que les
platax ont plus prononcée. Ce rrest que par derrière ces
premières dents qu’il y en;a en brossé,’comme dans les
chétodons ordinaires.
Leur forme s’éloigne aussi beaucoup d e celle du reste
des' squammipennes. Leur eorjgs, très-comprimé et- très-
éleyéj n e semble pas. avoir de partie épineuse à sa dorsale
, 7par ce que les épines de cette nageoire, en p e tit
nombre, se cachent dans son bord antérieur, quivest fort
épais et se continue en une.seule ligne avec,le crâne, qui
lui-méme est très-élevé. Il en résulte que la nageoire ne
semble composée que de ses rayons mous, dont les premiers
sont très-longs, et lui forment une pointe qui dans
quelques espèces est plus haute que tout le-corps, et qui
se; recourbe eh arrière comme une lame de faux. L’anale
est conformée de la même manière, et le poisson se trouve
ainsi avoir des dimensions plus considérables dans le sens
de la hauteur que dans celui de là longueur?
Les pomacanthes offrent déjà quelque chose de çette
structuré, mais dans undaien moindre degré, et toutefois
l’on peut dire d’eux qu’ils sont à quelques, égards aux ho-
lacanthes ce que les platax sont aux chétodons proprement
dits.
On ofesètfve aiîssij dànSle ptéracMs cette hauteur excessive'
'deSmagediresPefôrSale £É| an a le e t* ellec-est toujours
faite pourjfiffconnèr. De qûielfe nécessité peuvent être-dépareilles
voile’s^éfticaleV-êt plàçéfe's-vdans le sèns de là longueur
du poisson, surtout lorsqu’il s’agit "de poissons’ dejâ
si c'dihp rimes
Linnseus parait aÿ©jir ;çqh fond u plusieurs de^ces, platax
avecfflàelhl qu’il-avait décrit .dans; le, Musée;d’Adolpl|er
-Frédoticç;èous le nom de choetodon pinnatus^et i f faut
avOuer que dan’Si-l^état où on les.yOjtjbrdinairement dans
lés*càbinets, il ést bien'difficile PS® lés distîûguér. Bloch
a saisi un des meillêiùs caracfCTes que l’on puisse ^ employer,
celui des, rayôns mojjs ^d'e la dorsaley&t c’est ainsi
qu il â établi son choetodon1 teira,, qui a .vingt-neuf de^cê^
»rây©|is;j et son choetodon vespertilioy q^iif.en a trente-six.
Mâis: depuis que les èspùée^?^ %>nt multipUéesy-il s’en est
trouvé dé nombres intermédiaires, et • très^rappro chés de
’des“d eu x -lày en Sorte q ù é l’on a Jété' obligé"1 d é Secourir à
ae faible’s'^détails de formes,"de prbportiott^ét dédî'stri-
, q u i/p o 'ù r des êypùcèsv k Semblables,
ne donnent pas des caractères bien certains. Ivoùs
décrirons cependant les diversités que mpuS^pnt présen-
-tées les individus à notre disposition^ laissant à ceux q u i
les Observeront à l’état frais , à confirmer ou â. r é é t^
nb$ Coticlusions sur le nombre et les limites des?'espèces.
Tous les poissons donnés dé* bp ‘génre ^appartiennent à
la m é rd è s Indes;^ àù. à l’ocëan Pacifique, é t passentp'èur
dé; bons mangers.
NouS avons.cru pouvoir .leur appliquer .le nom dè m'kà-
r c t qui exprime >à&sez bien leur forme. ; il appartenait, il
est vrai, selon Athénée (<p. m. 3o9^< au cofacin du If il ^
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