tebolca, qu’il représente planche 5 , *fig. a ; e t en effotlèe
fossile est un seatophage à quatre ' épines^anales et iîiize
dorsales", et avec des premiers, interépineux de même
forme que dans ïargus; mais la différence spécifique est
bien facile à trouver. Dans le fossile, la seconde épine
dorsale est plus haute que toutes les autres \ dans le vivant
, c’èst fine des -plus basses : il en résulte tout une
autre forme dans la partie épineuse de cette nageoire.
JNous ne citerons quelques-uns de ces chétodons fossiles
et préluderons ainsi, à notre traité des ichtyolites, que
parce que cés espèces étant celles sur lesquelles on sëst
le plus appuyé pour établir l’identité des fossiles avec les
êtres vivans, e t parce que la considération de leurs formes,
prises en général, étant en effet propre à donner cette illusion,
il était bon de montrer dès à présent combien ces
ressemblances sont incomplètes..
On le verra beaucoup mieux-encore lorsque nous >,en
serons arrivés à la partie de notre ouvrage où nous, traiterons
ex projesso des poissons fossiles,
DES TAtIRICHTES,
Parmi les figurés étranges de poissons qui nous on,t été
conservées par Ruysch, Renard et Valentyn, et, qui ont
pendant s i long-temps excité la défiance des naturalistes,
il n’en ç§t p o in t qui soit faite pour provoquer ce sentiment
plus que celle qu’ils ont désignée par le nom malais
d'ikan-karbauw ou poisson-buffle V e t cependant il n’en
1. Vlaming, n.° 2 ij, chinees-joosje, of ikan-carlautv (poisson-buffle) ^ 'Ruysch ,
pl.20, fig. 6> see-koe (vachede mer) ; Renard, t. I, pl. 5o, fig. ï&i, Joôsp^of
est peut-être’pa® dff plus exactement conforme à la nature
: èés cornéS11 aiguës et recourbées^ Cette protubérance
au-dëssus de la tête.y <je§ aiguillons comprimés et ïttégafix,
çetle singulière distribution de couleurs, existent en effet
dans un poisson de l’archipel des Indes, dont nous avons
déjà trois échantillons sous les yqux. Sa do.rsale , sans être
aussi échancrée que dafns les éphippnsjet leurs démem-
bremens, l’est cependant d’une manière assez sensible pour
qu’on ne puisse pas le laisser parmi les chétodons proprement
dits fMI son troisième rayon, quoique élevé au-
dessus des-autres, et paraissant même quelquefois augmenté
d’un filament, ne se prolonge pRs'assez pour qu’on
puisse en faire un hénioehus ou un zanclus j dailleurs la
protubérance de sa crête du crâne lui donne un caractère
aôsez marqué pour l’ériger en; genre,, e t tout nous fait
croire que d’autres espèces viendront se ranger sous cette
nouvelle subdiyisiom Pous léâ avons donné le nom de
taurichthys ; en traduisant en grec son nom malais.
L e T a u r ich t e v a r ié.
( Taurichthys variais, n®h. )t |
L’espèce Rappellera taurichthys varius.
Sa hauteur est .une fois et trois cinquièmes dan» sa longueur, et
son épaisseur trois fois dans sa hauteur. La longueur dé sa tête est
le quart de sa longueur total®,, et sa hauteur, en y comprenant,
comme on le doit, toute, la. crête du. , est presque Leidouble
de sa longueur. Son profil-se divisé en trois parties .- une^supérieure,
légèrement convexe, comprimée, qui descend ©Miqueme'nt jaïsqu’à
chineese-duivel (diable chinois)', copié de Vlaming; Valentjn, n.°2l , îkçin-càrbauw*
hitammanis ( poisson«-buffle' bran-) > copié* de Vlaming'.