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est dans sa longueur prjS de deux fois1 et demie. Ses’’écailles sont'
; beaucoup plus petites, ses aiguillons plus forte, à proportionet
au nombre- de onze .-pp" :d,e douze a sa dorsale1, entre lesquels la
membrane est profondément eçhancree, ainsi ou'entre les trois de
l’anale, qui sont également, tr£s-;fortsi'~Ces- deux nageoires ontTleijr
partie molle arrondie. La pectorale est très-pointue, du tiers dé la
longueur totâle; et la ventrale a son prêfnier rayon mou prolongé
fip,pointe, efr'sdftè' qu’elle égale presque la peotorale. Le Bord pos-
- têrsèëur de la'caudale1 est à peme ëbneave.
Tout le corps de ce poisson,. dans la liqueur, paraît d’un gris
roussâtrë ; mais, selon Broussonnet, il est, dans le frais, d’un jaune
citron. Au lieu de bande oculaire, il a une grande tache brune en
forme de triangle, dont la base est à la hauteur du milieu dé l’oeil,
le spmmet à la nuque, un des angles à l’anglë de Fopercule, et
dont l’aütre se prolonge en avant et se joint à son semblable pour
former une ligne brune sur le haut du becT Entre ces deux taches
il y a sur le front un espace gris. La partie molle.de la dorsale et
de l’anale a Un liséré bruntou nolrâtrl fort étroit Un odellg très-
noir, entouré de blanc, est sur les six derniers; rayons de l’anale,
près de son bord,
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Notre individu est long de six pouces; celui de Broussonnet
était à peu près de la même taille. La figure qu’il
en a donnée est fort exacte. Le Muséuîn de Banks avait
reçu cette espècè, des îles de la Spciétë, et de celles de
Sandwich; mais on la trouve aussi dans la mer des Indes,
car M. Matthieu l’a envoyée de l’Isle-de-France àu Çabi-
net du Roi, et il y en a une excellente figure dans le
Recueil de Vlaming (n.° 212), intitulée douwing-songo.
Cest une de c e ll^ que ni Renard ni Valentyn n’ont co-
1. Broussonnet n’en compte que onze ; nous en trouvons douze.