48 LIVRE VII. SQUAMMIPENNES*
Le- CfiÉTODOtr A beux ogelles.
(Chpçtoétori biùffillàtiis, nob.)
Ainsi, MM. Lesson et Garnot ont apporté (Je l’île d’Oua-
lan un chétodon qui ressemblé presque au lunula en toute
chose.
Même forme grosse effeuillante du museau; mêmes'nombres de
rayons ; mêmes stries, descendant obliquement. La' bande oculaire
passant dë mêifte en travers dû front, stteried$ mêHie d’u-ne large
bande blanche ou jaune, qm entoure la tête et uou: jiUe bande
noire remonte vers-la partie épineusé^de la dorsale. Les‘riagëpires
verticales sont coupées' et bordées* de înêmé ;. mais ad lièii d’une
bande courbée , qui dans le lunula descend le long de la, partie
molle de la dorsale et se termine éh s’élargissant sur la queue, il y
a dans celui-ci deuxjgrandes taches noires bordées de jàuné-pu de
blanc : la'prenpûërèTOen rondè^sur le milieu dé laipartie^ molle de
la d orsale j la seconde sur la queue %*ême , OTnt elle oeéupela^ fauteuil
entre la fin de la dorsale et de l’anale.
D. 12/24; A. 3/18; C. 17; P, 15-; 'V. 1/5.
L’individu de MM. Lesson et Gamot n’a guère que drç-huit
lignes; mais il y en,a un d’ancierihe date au. Cabinet, qui mesure,
deux pOticés et demi.
Le Chétodon de l’Isle- de*-France,
(Chcetodon n&sogallicus, nob.)
Il a encore, été ra p p o rté 'd ^ l’fsle-de-France p a r, MM.'
Quoy et Gaimard, un petit chétodon extrêmement semblable
au yagabundus
par la forme, par la direction croisée dès strieé, par la bande oculaire
et celle qui règne sur la dorsale et sur d’anale; mais cette der-
CHA'Si'i I. CHÉTODONS PROPREMENT DITS. 49
nièiIeW'interrompue sur la queije 1 et," au lieu dbw simple bord
nnoir , la dorsïflè .porte au milieu
, ocelle jioir hordé/de blanc. Il A a .qh’une seule ligne noire et peu
manquée sur la basé* de laeaudale.
DJ lfe l; éJP-
! ; ' Les individus sont a peine lon g^ e del^x popces.
"SfiéJ'US trouyons *cer'petit poisson dans Vlaming (n.^igS) I
s'ous le%om de ‘color^oeillade.
, Le fond d,e,sa cQulepivestons d’argent pt japne mt
les nageoires; lès deux bandes 'sont noires^étî’ocelle bleu.
C’est une copie s dé%|uée k et tô^U^utre/rient^ipriée I
de cette figure que donne Renard (i. part., fol. 5^fig..37)j
sous le nom de douwi&g-tiolôr.
Cest probablement aussi cette espèWqueMeuhof a re-1
présenté^ sous^le nota' de klip-vïsch tyu^oldaten-visch
(poisson d§rjodie ofi poisson soldât), et que Willugbby
a reproduite (appendice, ti.'é, t^b. 5*fig. ” „„ , Là
INÎeuhof dit,, que c’est un des fneilléurs,. poissons Ee§-I
Ind^ri^qui me.jpa/’ait deVqjk Rappliquer à que grande
partie du genre.
’ I Le CHÉTODON/BRIDÉ
( Chc/etoâdn çapistrMijs, Linn. F
a le nhiàeàu médidérement saillant ’ èï la dorsale et I’knale terminées
en angle, mais peu m a r q u e r a ;hâtite**est'uûè fMÉfeôdeüx
tiers dans sa longueur totale, Des stries b ^ e s yw a s hwéës,. con~
vrent son corps P<Tst dirigent obliquement qn a^nt; niais les supérieures,
en descendant', les inférifeürès en montâtit, de manière à
fâire é^aoblè des angles foû dès èhevroüA. Uflfegrandetàche ronde,
de l’angle rentrant qui sépare la fin dé la dorsale et la/quejje.. Lue
i 1 1 - f c