Page 127. Addition à l'article du myriprùtis du port Praslin. •
Le myripristis du port Praslin vient d’être retrouve à
l’Isle -d e - France par M. Dussumier. Les deux individus,
longs de huit pouces, que nous avoirs sous les yelrx, ont
lés mêmes formes et les mérdeS palmures, lésÎmêïîieâ’denjts,
les mêmes dentelures que celui»qui a s^rvi ^e_t^pê |3dur
notre description ; mais un, d ’eux n a que treize rayQns
mous à la dorsale e t à l’anale, et l’autre a quinze de çes
rayons à la dorsale et treize à l’anale. Comme cette variation
dans le nombre des rayoùS he s*èst pas rerïcoiMrée
avec d’autres différences dans les caractères es|éntiels? tirés
de la forme des parties de la tête, nous nous bornons à
signaler cette anomalie dans le nombre dès rayons, et nous
regardons ces trois individus c’ômme appartenant à la même
espèce. '
Les pêcheurs de l’Isle-de-Fraiiè^ et deis Sé'ch elles cdü-
fondént les myripristis avec les holocëntrums sous le noiri
de lion.
Rage j 2 7 5 après l'article oi-déssus , ajoutez :
L e Myripristis kunté.
{Myripristis kuntee, nob.; Sullanaroo-kuntee, Rxissel, Cor.fish,
t lï , pl. 104.)
M. Dussumier nous a rapporté un autre myripristis de
l’Isle-de-France, Oui diffère de celui de praslin parla longueur
des dents en fines cardes, qui hérissent le bord de
la mâchoire supérieure.
Les palmures du crâne, divisées de même en cinq ou six branches,
sont plus finement striées. L’intervalle qui sépare les yeux est un
peu .moindre que le quart de- la longueur de la tête. Il n’y a point
de dents à l’angle du maxillaire. Ge caractère est commun à ccttç
espèce et au parvidens ;■ mais lefe dents de cé dernier sont tontes
en velours ras> Les denteluRps des pièces operculaires sont fines.
Les écailles son® plus petites qu’aux pjrécqdens et finement striées.
C’est le seul auquel nous comptions seize rayons mous à la dorsaje.
0*10 — l/Ï6 /'\.'’4/13; etc. |
La couleur est un roseygififoncpyörs le dos. et mêlé de. jaune
doré sur les côtés. Il y a' du, noir au bord membraneux de l’oper*-
t ' sur l’épate et dans l’aissçfi^ .d^ l^’ pêçtèr^e, Les nageoires
sont jaunâtres, tirant à l’.orangé. La caudale,est plus rouge.
Là forme générale du çorps est en ovale plus regulier qu’à aucun
autre myripristis. La hauteur fait, a mïS-peu de chose près, le tiers
de la longuéur totale, qui est de sept-pouces.
' C’est de toutes nos espèces- icelle qui se rapproche le
plus de la figuré que Russe! a donnée dev$Ôii mlfanéidàa--
kuntee. L’ovale du corps est tout-à-fait semblable, ej; nous
trouvons les rients en fines cardles de la .mâchoire. .£upé-
rieqre très - bien représentées. Les couleurs conviennent
également assez bien; aussi nous n’hésitons pas à rapporter
notre poisson à celui de Russe!, quoique cet auteur ait
compté.deux rayons mous de moins à la dorsale et à l’anale.
Le M yripristis d e B o u r bo n .
(Myripristis borhonicus, nob.)
MM. Quoy et Gaimard ont trouvé à Bourbon un myripristis
long de cinq pouces, qui ressemble à celui du
port Praslin
par lés palmures du crâné et par là finesse et là brièveté des dents
dès deux mâchoires, mais qui a le corps ' en ovale plus régulier\
le sous - orbitaire plus étroit et plus an guleux y les écailles pluà