été - j e t é 18 Septembre, par lesvvafëesi^ns un marais,
dit. de Middelbourg, près, de rembouèhure d ei 2là Tees ,
rivière qui sépare le;homté d'York de-celui de Durham,'et
il avait été abandonné lors du reflux.iÜn docteur Johnson,
habitant de ce canton, le recueillit. Ray en a inséré une
figure, fort mauvaise, mais la première que . l’on ait de
l’espèce, dans l’Ichtyologie de Willughby (pi. 5 ^fig. r a ) ,
sans en rien dire dans le texte, Pennant, en 1.769, dans la
première édition de sa Zoologie.britannique {p. 200) n’en
parla que d’après Ray. Il l’appelait alors petit-pagel^; mais
dans la seconde édition, en 1777#, sans rien changer jà*son
texte, il lenomma ; dorade dentée <ejt y .ajouta une'assez.
bonne figure (pi. 4 3 ), prise de je ^ie ^ i s quel original.
M. Turton, dans sa Faune britannique, (p. .98)5 nomme
l’espèce, sparus niger, e t .en décrit fort exactement un
individu pris-en Novembre 1806 dans la baie de Sw^nsea,
à l’entrée du canal de Bristol, Il parait que c’est hussi une
casîÆgnnIe«que M. Çoueh3-indique comme ayant été-prise
sur la côte de Cornouailles, mais dont iLfait unwîhétodon..
La description e t la figure de Duhamel^fàlpes dfep-ès
un individu apporté de Provence,' parurent en 1^7.7# ce
qui n’empêcha pas Bonnaterre en 1788 de suivre uniquement
Penuant, qu’il ne suit pas môme avec fidélité 5 car il
prend ce poisson pour le sparus, brama^Mt Qn réduit-la
taille de vingt-six-pouces -à six ponces4. , Ainsi p our lui
c’est uu poisson des mers d’Angleterre, et un petit poisson.
Bloch n’a traité ce sujet-qu’en i7:97*;Sa figure est,géné-
1. Lesser-sea-hream., et son sea-bream est le pagel.
2. Toothel-gili-head. ■
3. Transactionsde la Société linnéenne, t. XIV, i/ e part., p. 7 8 .
4. Encyclopédie méthodique, planches d’ichty.ologie, p. ip4, fig. 193,
râlement-bonne ;.mais il ne nous^dit pas d’où- il l’a. tiré e ,
et quatot à So'U héstoire-,/#s’em tie n t, comme nous l’avons
d it ,’ à 'Celle de l’individu égârë'eti Yérksbire.-'
ne'vèùdWis. pas môme assurer qùécàstàgnole fû t le
véritable nom de ce poisson. Duhamel, le premier qui le
lur a i t , a t t r j î ^ , * fait sur um^a^értiop, ji*ce qu’déparait,
a,sse^Jégère",,#.e^ç’e s p ,] |^ |q u e j e ^ q ^ d ’a p r ^ lui^que^les
écrivains -plus récens l’ont, répété- ., ; ÉgËIÊ i- - - -
Ce qui -est, certain ,*q’vs-t que ce p.oisson -èst naturel rde
la -Méditerranée-; qu’il ÿ est très-abondant su* certaines
côtes ; qu’il y parvient à une taille éonsidéiable, et qu pn
l’y .rècherchemêancoup et l’y paie fort cher. J’en ai vu en
grand /nombre sur le marché, de Gênes | | en l^y èm b re
u8og. Op f y nomme rondanin ^ et non pas, ca^tfignole.
M. Risse^seul l’appelle tantôt çast.agpollQ «caf tagnotta
eUgrossa&t mais ne nidns .d it pas lequel de. qes
noms--.est celui des pêcheurs., Le vrai castagnaw^Qmmj
ainsi à-*cause d e sa couleuf marron,' est M&tté èhbojhis
castaneu^ ou le' sparus chromis de Linnæus.
Dans un recueil de gravure^' de poissons faites en Espagne,
et que nous avons déjà cité plusieurs fois, la eâs-
tagnole est çepiésentée sous lê^nom de palometa.
A l’extérieur c’est de la .cqryphène:.que la,. castagnole
semble se rapprocher le plus :• on dirait que c est q'n» quelque,
sorte une, ccnypbène' rac@ôureie>-!etï à dprsale^plus
reculée; mais ses, écailles-sent beaucOup-plns ,grand^-'ie t
d’une tout autre forme; e t ses intestins sont fort différens.
1. Viviani, Annales'duMnséum, t. VIII, p. ^ t Uf^THi^ faute d'impression
sparus'viçii-pour,sparus Raji. • V 1 '
, 2^’Première id|ti^fl,fp. mm — 8» Deuxième édition, p- 433. «