CHAPITRE V III.
;Des Êpirobrcjfïiches ( Spipobranchus, nob.).
Après,<tous> cès .»poissons plus ©ir. moins, voisins des po-
lyacanthes*, uèius en plaçous un petit des-tifièreS du cap
dé Bonne-Espérancé, qui pourrait ^txssi se tapprochcr de
l’anabas par sa forme et .fe moindre nombre des rayons_de
son anale, mais qui, par-'se's depJLs palatines*5eondMi aux
ophicéphalès, et doiît nous nous ‘Voyons en conséquence-
obligés de faire un sousrgenre particulier, que nous appelons
spirobtanche.
Le Spirobranche dt) Cap.
V \Spitrqbrariçnùs cdpetists, nob.)
.T Sa forme est oblongue, sa tête épaisse, arrondie, comme dans
l’anabas. Son opercul.e. se termine, par deux pommes,, mais non
dentelées, et en général il n’y a de dentelures à aucune des pièces
de sa tête j inais èlle.s sont couvertes d’écaillès, Sa gueule est presque
fendue jusque sous l’oeil, et armée de dents en fines cardes,' dont
• les ïâtéràlès: d’en bas sont 'assez longues. Il y en a au-devant. du
; vomer et sur une longue rangée à chaque palatin. Trois gros
■ ■ pores marquent » chacune des. branches de sa mâchoire inférieure,
. et trois autres le; bprd inférieur de son .préopercule. La membrane
br^ncbio.stège n’a que quatre rayons.- Il n ’y a point de dentelure à
l’épaule,
Les écailles sont grandes à proportion. On n’en compte' pas plus
de trente sur une ligné longitudinale, et sur une ligne verticale il
- n’y en a pas plus de dix :: elles-sont demi-circulaires; ë’est leur
, bord radical qui fait le'diamètre. Ses striés ne convergent prèsque
pas : il y eii a de quinze à dix-huit /et 'autant de très?fines crénelures,