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(Ephippus gigas, nob. ; Chcetodon gigas, Parkins.)
L’Amérique produit un autre éphippus qui devient
beaucoup plus grand, et se distingue par une teinté argentée
otf plombée uniforme; qui de"plus,r_est rémarqua-
ble par le renflèment de sa, crête' du^crânefet surtout par
celui du premier interépineux de son anale, qui donne à
cet os la forme d’un,maillet ou d’une massue%tr^srgrQsse
%u bout. Cest ce dernier os què l’on a apporté d’Amérique
dans les cabinets de curiosité, que Wormius a â écrit le
preÉMer1, et dont on a foh^-temps depuis ignoré la vérb
tabïe^OTigine. Ces dëu* êbiûbnstanÉes d’organisation lui
sont communes avec; le chcetodon àrthritiëus dé Bell, qui
est un plataæi mais les formes de ces renflemens né sont
pas lés mêmes dans les deux poissons.
Le Cabinet du Roi reçut en 1808 de .celui de Lisbonne
un individu de cette espèce prép&réen herbier," jet ^ tiqueté
enxada et guarerva. Nous en troüvâmes ens|Ëte
une figure dans les dessins que' Parkinson avait faits au
Brésil eh 1768 pour le chevalier Banks, et une autre dans
la belle collection de peintures mité àju Mexique par tes
soins de MM. Sessé gt Mocigno ; enfin, no,us §vop§. reçu
le poisson lui-même de New-York par Ü. Milb.ert , de
Cayenne par M„ Frère, et de Rio-Janéiro par M. Défit-
làndë; eh sorte que nous avons la certitfide qu’ibëst ré-
pahdu Sur la même* étendue de côtes que le fdber. Parkinson
le nomme Chcetodon gigas, et M. Môëignô chcetodon
\j Mus. Worm., p. 170,
albicans. J e ‘ suppose que West?-lui qui est indiqué par
G-melin ?(p. 12 6 9 ^ sous lé nom de chcetodon gigas parmi
les espééës que Rroussonnet' se';proppsà|trde j^émré,' et
en conséquence )é ‘lu i ai-laissé*ce nom. Nos Français des
Antilles Yk™e¥Le\\t]koisson-lune.
Son Corps présente lâtérâletneût un ovale assez régulier. La plus
grande hauteur, qui est- au. 'milieu, e'st ufae fête etcFëmie dans la
longueur sans la caudale, et une fois et troin quarts en l’y _comprenant
; 1 épaisseur est du quart de la hauteur. La citurbe du dos
s’arrondit- également en avant Vèryi le ïmûseâù.’ et en arriére vfers la
quSîie. Le profil de.'la cVêté 'dû crâne est* obtus ; énfi'ë tês yeux le
front est un peu bombé et arrondi en travers, pute il y a une légère
concavité au-dessus du museauvqtû lui-même est h fe s -c d iw iA
yeux, les naiines, la botiêMèV les dents ytoutési 1® pièces trafercu-'^
laires ,«/les nageoire^ et la ligne latérale sont disposées comme dans
le fabeé. i|îëÿ^iinésf,dé* la prétnière' dqfSale paraisseiit' moins hors
de la peau; cependant la troisième est Aussi la plus longué et garnie
de goh lamb^u ineinbrÀneux.’
Les écailles sont plus hautes que larges ,-airotidies tout autour.
Leur éventail n’a que triste’ ou quatre rayoffis.
b. 6'; d. 1/21' ; a. 3 /iw c . i j p . il,, v. i/?.'*
Dans la liqueur ce poisson est argenté, avec.' un,e bordpre grise à
chaque écaille. Les nageoires sont d’un gris-brun plus uniforme. Il
paraît, d’après Parkinson, qu?h règne dans le frais ùne teinte bleuâtre.
Sa taille est considérable pour cette famille. Nous!'en* avons un
' ■ individu de seize pouces. y
fie squelette de cet ephippus nîest pas jmoins remarquable que
celui dq platax orthriticuS. La cSHte*,cfi!JSon crâne esÿjen triangle
srertjcal, dont le bord postérieur „égale la base, et dont le bord supérieur
ou aqjtërieür est plus, long d’un quart. Sa base est môpce ;
mais le reste de son étendue est rehflé eii une massé osseuse, cç>hlt>
pactëV d’une épâisSeür "égale àT~la moitié' dë sa 'haütèûi. Le, bas de
l’huméral prend aussi avec l’âge un gros renflement.