doit être fort rare; car t ’est la première fois que nous
l’observons en nature, quoique nous Ayons examiné tés
cabinets de Londres, de Berlin efede la Haÿë, et quoique
celui de Paris Soit plût considérable encore que tous'ceux
d Europe réunis. La rareté de çptte espèce tient probablement
à ce quelle babite lés iiailtes mers, comme les
steraoptyx, qui sont ^but aussi difficiles à se procurer.
M. Dussumiêr l’a découverte dans l’estomac d’une coiy-p
phène pêchée près» de l’équateur, par i° de latitude.nôrd
et par ^5° de longitude est du méridien de Paris.
Lé caractèréde plus prononcé de cette espèce consiste dans la
forte épine saillante du bord inférieur du sous-orbitaire au-dessus
de l’angle de la très-petite bouche du poisson# La pointe de oétte
épine est dirigée obliquement et un peu en arrière; h devantde sa»
base est relesté en une carène^sseqse, sur laquelle on vpit à la loupe
deux ou trois autrçs petites épines.
Il n’y a pas dé'èOhte sur le front, comme dans lé trandhoir dtfdi-
iiaire. Le profil descend^flus verticalement de la dorsale yerçs. fes
ÿéuï : l'espace quî les sépare est plus bombé.'le mnseauM beaucoup
plus court, faisant à peine tme saillie att-delà de lâ éônrbe du
profil. Lé cogps a aussi un peu plus de hauteur; Le filet de la dorsale
est prolonge en un fil plus long et beaucoup pins délié, La caudale
coupée carrément. Les nombres des rayons sont peu diflërens.
D. ?/8»; A. 3/31, etc.
Lés écailles paraissent un peu plus grosses; aussi la peau est-elle
plus chagrinée.
La couleur est un gns cendré sur. le dos et sur barrière du corps
au-dessus de l’anale. La partie antérieure de la poitrine et le dessous
de la gorge sont argentés. Une bande de la copieur grise du dos
■ descend de l’oççiput à travers l’oeil jusque sous l’isthme de la- gorge.
Nos individus ont deux pouces à deUxpouces et demi de long.
C'est à cette espèce qu’appartient très-probablement la
figuré'de Sçba^.t- I I I , pl. 2 5 dont LinnsSus a fait
spn choetodon canes cens j et que« dans notre texte'(p. 83)
’nèw? rapportions' g ||lra g au copnutus. •
MM. Q.uqy et-, ^knasrd èat^dessUiéi ce centrognathos
à Vanicolo , et il à’en ’ trouyé aussi une figure parmi les
dessina de M. de Mertens; mais çetgfeàt qu’à M. Dussumier
que nous devons d’avoir p u l’obsef^er .àa nature.
FIN DU TOME SEPTIÈME.