APPENDICE AU LIVRE HUITIÈME.
D ès Ophicéphales {Ophicephalus, Bl ). -
m S’il,,était possible agafo la?,nature
des êtres. anomaux, il n’y. endurait auGunsqne l'on, dut à
plus juste:titre eonsidéreECsOmme tels, que les ophicéphales $
non pas tant à cause de l^ r J ^ b e ^ a u v e rte d e flaques rappelant
un peu celle des couleuvres, qui leur a valu leur
nom générique, et qui n’a rien de plus «extraordinaire que
celle des muges., qxirà cause de l’analogie, -singulière qu’ils
montrent avec les genr^qs.dîont nous venons de traiter^les
anabas, lés !iél@stomesy-4es poiyamntbes, les-gosphroniènes
e t les .trichopodes,, et cela dans, toutes leurs-parties, .,hors
un seul point, l’absence^totale de payons épineux dans
leurs nageoires, excepté l’épine, de - leurs| veptr;ali2^| seul
caractère;*p.ar lequel ils tiennent aux feapanthoptérygiens.
Us sont ainsi, très-près de rompre _cette -«grande-division
des poissons osseux en acantboptéiygiens;. et malacoptéry-
giens, qui avait paru jusque-là ne détruire, aucun rapport
naturel. ;
Théophraste avait déjà eu" connaissanc^des-ees poissons
singuliers 5 car ce&tbienpà eux que. doit S^rapbp^ter le passage
de ce philosophe .que nous avons cité,., et.où i l ^ ^ q u ’il
y a danà'des Indes des poissons:-semblables à des .muges,
qui passent une partie des leur temps à- t les
modernes me-les connaissent que depuis peu. Bloch en a
décrit et fait graver deux espèces, qui lui avaient été en-
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