DES^ÉPHIPPp§. |
jE/’Ë fHIPJPUS FORGERON.
( Ephippus faber, nob - Choetodon triostggus, L. ; Choetodon
fa b e r, Brouss., Bl. et Lacép.)
Ë’épbippus d’iyiKéRiqiEte" le pii#s eoanu &?*§te déçri® et
représenté par Sloane1 sons les noms, (le faber marinus,
fore quadratus ou de pilot-fish. Liangeus3 a placé (Ensuite
§et arjiejfe de Sloane parmi les>syûônymes de Son choetodon
hriostegns , qui dans la réalité était un acanthure,
ainsi que le. prouvent la description qu’il en. a insj»ée 4aus
le Prodrome du deuxième volume du Musée d ’Adolphe-
Fréderic (pé70}, et l’autre synonyme, qu’il a tiré de Seba
(t. IIL^pl. 25, fig. 4 ); mais il embrouilleencore so n h is-
toire en y joignant un troisième synonyme, tiré de Brown3,
ét qui est un chétodonproprement /dit- f t e çkcetodon ça*
pistratus). g
Broussonnet crut avec-raison consid^er ee;nom
d e . choetctdon. triostegus co mm e ap p a rte na nt «parti culiè-*-
rement à l’aeanthui^\ et donna à l’épbippus qui^nous
occupe, e t dont il a publié une bonne figure et- Une des-
1 . Jam., t. II, pl. a5i , fig. 4. — 2. Douzième édition, p. 463.— S. Jam.,.p. ^0%.
4 . La phrase caractéristique de Linnæus et "la description qu'il y ajoute, telles
qu’elles se trouvent dans la douzième édition du Sfalema naturoe, n’indiquent pas
exclusivement l'acanthure. Les trois rayons branchiaux mêmes ne s’y rapporteraient
pas, car les acanthures eu ont quatre; et quoique les éphippus en aieqt six, ils n’en
montrent que troisià l'extérieur, et pour voir les trois autres, il faut enlever la peau
de l’isthme. Mais ce qui ne laisse aucun doute, c’est la description des dents dans
le tome II du Musée d’Àdolphe-Fréderic [déniés ocio seu decem, pectinati, qvbufue-
dcntaii}. Cependant il n’y est pas parlé d’épines aux côtés de la queue : peut-être
étaient-elles tombées, ou l’auteur ne leslU-il pas remarquées; peut-être a-t-il lui-
même confondu deux poissons diflerens.
cription détéîlléo, ^celui de faber, qu’il prit dans Sloanè,
et que Bloch et M. »dé Ladepfide lui ont conservé ; mai$
Broussonnet, de sou- CQ};ét confondit ce faber^&sr&ç le
strorit-visch des Indes d e Mieuhof e t de WiliuglfÔy, qui
est le choetodon argus ou l’un de nos scatophages$ ce qui
lui a fait avancer que i’e&pèeëapp artie nt aux deux océans,
Bloeh (pl. 2 i 2 ,: fig, q), qui a èp eu p rè s.co p ié sa figure V n’a
pas |adopté cette erreur ; mais il rédpit^ce poisson à des
limite§prop étroites, en bo'rnant'sGgi séjour-aux côtes de
l’Amérique méridionale., Mous sommesrMïéftaiffls, "qu’on eiu
prend depuis Mew-York jusqua Rio-Janéiro. Môus l’avons
reçu du ppemier de cps pj@rts par Ab Milbert, et du second
par M. Delalande e.t MM* Quoy e t Gaimard. dies- points
intermédiaires eousen ont anssiemv ®yé:Gub&, par M.Boey;
Porto-Rico e t Saint-Bartbélemy^par M^Mée'-j la Martinique,
par M. Achardj Cayenne, par M- Peé|eau. kbWait
été adfessé de la Caroline à Linnæus> par “Garden ; ' et
M. Mitchill l’a représenté (pl. 5,,fig. 4 )> mais sçms le nom
de cfoudy-choetodon, parce, q u a â o rt’il le jugeaipnortveau.
A Rio-Janéiro^il se nomme inchada^ Parmi t e s t i o n s
pagnols il partage dautres< rcfiétodens les noms| de
chirivita et à® palometa, et chez nos colons de la 'Menti--
nique on lui donne celui é&membiny en-*eom'mun -.avec’
Yholacanthe tricolor, e.t probablement aussi' évet d ’afàtrés,
tant ile s t vrai que le^nbmenclatuF^s^popülaires^l^M,jamais
de fixité. Ce qui je prouve encore „ c’esi qu’à Saint-
Domingue on l’appelle demoiselle f é^ qu’une variété pu
peu plus pâle éy nomme dcmoiselle^nyarguérite.
1. Bloch dît avoir pri« !cftlte ifîgure de-Bluraier; mais lout annonce qidîf en s au
moins corrigé les détails d’après celle do Broussonnet.