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1 4 b MAMMIFÈRES.
t r i a n g u l a i r e , plus courte que la tête. La leinelle est plus paie. On la
Irouvc sous les loits des églises et auires édifices peu fréquentés, (i)
D'autres encore ont l'oreillon^jn forme de croissant.
La NOCWLE{V. noehtîa. L.). Biiff. VIII, xviii, i. V-proterus.KnM.
V. lasiopterus. Schreb. 58. B.
F a u v e , à oreilles triangulaires, plus courtes que la lôte, l'orcillon
arrondi j un peu plus grande que la sérotine. On la trouve dans les
creux des vieux arbres, etc.
La PIPISTRELLE {V. pipistreUm. Gni.). Bnff. Vl l l , xix, i.
La plus iietite de ce pays-ci; brune noirâtre, à oreilles triangulaires.
(2)
M. GeoiFroy séparç encore des vespertilions.
LES OREILLARDS,
(PLECOTUS. Geoff.)
(Pl. fig. I.)
Dont les oreilles, plus grandes que la téte, sont unies l'une à l'autre sur
le c râne , comme dans les megadermes, les rhinopomes, etc. Leur oreil-
Ion est grand et lancéolé, et il y a un opercule sur leur trou auditif.
L'espèce vulgaire {Vesp. avritus, L.),Buir., VIII, xvi i , 1, est plus commune
encore ici que la chauve - sour i s ; ses oreil les égalent presque son
corps. Elle habite les maisons, les cuisines, etc. Nous en avons une aut
r e , découverte par Daubenton, la harbasleUc (Vesp. barbasiellus,
G m . ) , BuiT., VIII > XIX, 2 {a). B rune , à oreilles bien moins grandes. (3)
(i) Aj». V. carolinensis , Gcoff. Ann.
Mus., VIII, pl. XLvir.
(î) Aj. le V. de Kuhl (V. Kuhtii. Nattercr.},
Kuhl, Chauves. d'Allem., p. 55.
[3) Aj. {'oreillard <le Timor {Plec. fitnorieiisis,
Geoff.).
(«) !M. fig. ..
Vor voile [Pl. vclatus, Isid. Geoff.).
L'or, de Maugé. (Pl.Maugei. Desmr.).
L'or, cornu [Plcc. cormiUis, Fabre).
Le yesp. megalotis, Ralin.
N. lì. Notre plan no nous pi-rmettanl de
('Insstn- c|ue tl('.s animiiuN. <lnnt nous avons
CAUNASSIEKS.
Enfin les KYCTICÉES {Rafinesque) ont, avec les oreilles médiocres,
et le museau simple des vespertilions, deux incisives seulement à la
mâchoire supérieure. Les espèces connues sont de l'Amérique septentrionale.
(l)
LES GALÉOPITHÈOUES,
Vulg. Chats volans,
(GALEOI'ITHECUS. l'ai.)
(l'I. 26. «(•. 2.)
Diffèrent génériquement des chauves-souris, parce que les
doigts de leurs mains, tous garnis d'ongles tranchans, ne sont
pas plus allongés que ceux des pieds; en sorte que la membrane
qui en occupe les intervalles, et s'étend jusqu'aux côtés
de la queue, ne peut guère remplir que les fonctions de parachute.
Leurs canines sont dentelées et courtes comme leurs
molaires. En haut sont deux incisives aussi dentelées, très
écartées l'une de l'autre; en bas six, fendues en lanières étroites
connue des peignes, structure tout-à-fait particulière à ce
genre (•). Ces animaux vivent sur les arbres dans l'archipel
des Indes, et y poursuivent les insectes, et peut-être les oiseaux;
à en juger par la détrition que leurs dents éprouvent
coustalé les caractères par nos propres
observations on ti'après (les descriptions et
des figures bien complètes, nons avons été
obligé d'omettre plusieurs des genres de
MM. Leach, Rafmesque, etc. ; et nous devons
faire observer ici, en général, qu'il
n'est point de famille qni ait besoin plus
que celle des clianves-souris d'une revue
faite sur nature, et non par voic de compilation.
(i) Vcsperlilto lasumts, Selireb., LXII,
li.
V. novehoracensis , Penn. Qu.idr., pi.
xx.Y[, f. a.
Vesp. , Geoff.. Ann. Mus,,
v m , pi. jivi.
(«) I'l. 2li, lig. a/., :