MAMMJl'KKKS.
Le BàBIROUSSA 011 COCNOli-CERf (S. babiruua), liuff. Sii|,. '
l i l , XII. (a)
Plus haut et plus léger de jambes que les autres, a des défenses longues
el grêles redressées vsrticalement, et dont les supérieures se recourbent
en arrière en spirale. Il habite dans quelques îles de l'archinel
des Indes.
On peut séparer des cochons.
L E S PIIACOCHOERES,
(Fréd. Cuï . ) (l)
(Pl.So.fig.,.)
Qui ont les mûcheliéres (i) composées de cylindres joints ensemble par
un cortical à-peu-près comme le sont les lames transverses de celles de
l'éléphant, et se poussant aussi d'avant en arrière. Leur crâne est singulièrement
large, leurs défenses arrondies,dirigées de côté et en haut, d'une
grandeur eiTrayante; et, sur chacune de leurs joues, pend un gros lobe
charnu qui achève de rendre leur figure hideuse. Ils n'ont que deux incisives
en haut el six en bas.
Les individus apportés du Cap-Vert ( i . «/h™»,», Gm.) ont ces incisives
en général bien complètes; ceux qui viennent du Cap de Bonne-Espérance
(S. mthiopicus, Gm.), Buff., Supp. , III, xi, ne les montrent presque
jamais; seulement on en retrouve quelquefois des vestiges sous la genc
i v e ; peut-être cette différence tient-elle à l'âge, qui avait usé ses dents
dans les derniers, peut-être indique-t-elle une différence d'espèce, d'autant
que les têtes du Cap sont aussi un peu plus larges et plus courtes.
On doit encore moins laisser dans le genre des cochons
L E S PÉCARIS,
(DICOTYLES. Cuv.)(2)
(Pl. 80, Cg. ,.)
Qui ont bien à-peu-près les inâclielières et les incisives des cochons
[i) Pluivo-clwems. codioii porlanl iifi
\ernie.
(o) l'I. ;9, llf. 2.
(2) Dicotyle, doiilih; iiuiiibril, à causi'
(le rdiiifti liir« de son tios.
Pl. fio, llg. 2/'.
l'ACHVniîRMKS. '2S7
proprement dits, mais dont les canines, dirigées comme celles des animaux
ordinaires, ne sortent pas de la bouche, et qui manquent de doigt
exlerne à leurs pieds de derrière. Ils n'ont pas de queue, et sur leurs
lombes est une ouverture glanduleuse d'où sort une humeur fétide. Les os
du métatarse et du métacarpe de leurs deux grands doigts sont sondés en
nne espèce de canon, comme dans les rnminans, avec lesquels leur estomac,
divisé en plusieurs poches, leur donne aussi un rapport marqué,
line chose singulière, c'est que l'on trouve souvent leur aorte très renflée,
mais sans que le lieu du renflement soit fixe, comme s'ils étaient sujels 'a
une sorte d'anévrysme.
On n'en connaît que deux espèces, l'une et l'antre de l'Amérique méridionale,
qui n'ont élé distinguées que par M. d'Azzara ; Linné les confond
sbus le nom de sus tajassu.
Le PECAni A COLLlIiR ou PATIIiA {Die. lorquttlus. Cuv.),
Buff. X, m et ly.
A poil anneié de gris el de brun, à collier blanchâtre allant obliquement
de l'angle del à mâchoire inférieure sur l'épaule; moitié moindre
que notre sanglier.
Le TAGTilCATI, TAITBTOV, TAJASSOU, etc. [Die. lalwlus. Cuv.),
Plus grand, brun, à lèvres blanches.
Ici peut être placé un genre aujourd'hui inconnu clans la
uatiire vivante, que nous avons découvert et nommé
A N O P L O T H E R I U M , Cuv.
(Pl..fi. 6g. ..)
Il montre les rapports les plus singuliers avec les diverses
tribus des pacliydermes, et se rattache, à quelques égards,
à l'ordre des rnminans. Six incisives à chaque mâchoire,
quatre canines presque semblables aux incisives et ne les déliassant
pas, et sept molaires partout forment une série continue
sans intervalle vide, ce qu'on ne voit que dans l'homme.
I.es quatre molaires postérieures de chaque côté sont sem-
BIBSSO