- G « MAMMI F È R E S .
Il y en a une espèce ou variélé fauve et une brune, toutes Jeux laclietécs
de blanc (CoD!» imm, L.). BufT., X, xl i i i . Supp. Ill, xxxv.
Il reste enfin un animal voisin peut-être des cavia, peut-être plus rapproché
des lagomys, ou des ratSj niais que l'on ne sait pas au juste où placer,
faute de connaître ses dent s (o) ; c'est le c h i n c h i l l a \b), dont les peaux
arrivent en si grand nombre pour le commerce des pelleteries, mais dont
on n'a pu encore se procurer le corps entier. Il est de la grandeur d'un
cochon d'Inde ou d'un petit lapin, couvert de poils longs serrés, et les plus
fins, les plus doux que l'on connaisse dans les four rures usitées ; ses oreilles
sont grandes, et à demi nues; sa queue, du tiers de la longueur du corps,
est garnie de poils plus roides, disposés de manière à la faire paraître
comprimée latéralement. Ses pieds de devant ont quatre doigts avec un
vestige de pouce ; ceux de derrière n'en ont que trois. Ce quadrupède habite
les montagnes de l'Amérique méridionale.
La V i s c a c h e ( c ) telle que la décrit d'Azzara (Quadr. du Parag., trad, fi-.,
Il, p. 41), et telle que nous l'avons vue en figures, ne peut guère être
qu'une grande espèce de chinchilla, à poil moins long et moins doux (l).
m e o s t e o p e r a ^ mais d'après cette descript
i o n elle De uous parait autre que celle du
p a c a . M. Desmarels a déjà fait la même
o b s e r v a t i o n .
( i ) Les figures nous ont été communiquées
pai- M. Hamilton Smith et par
M Voyez pl. 68, 6g. 7, , a.
M. Brookes. C'est l'animal décrit sous le
n o m de^erèoise ^ e a n t e p a rM. deBlainville
dans Desmaret s , Mammal . , 3i5, etNouv.
Diet , (l'hist. nat . , X I I l , [ 17, etreprésenlé
dans la traduction ani;laise du présent ouvrage
sous celui A e M a rm o t-d i a n a .
(S) Pl. 69, Cg. 3. W P l . f i g , I
SIXIÈME ORDRE
DES MAMMIFERES.
iiim
111
EDENTES
Ou quadrupèdes sans dents sur le devant des mâchoires
(••), formeront notre dernier ordre d'animaux onguiculés.
Quoique réunis par un caractère négatif seulement,
ils ne laissent pas que d'avoir entre eux quelques
rapports positifs, notamment de gros ongles qui embrassent
l'extrémité des doigts et se rapprochent plus
ou moins de la nature des sabots; de plus une certaine
lenteur, un défaut d'agilité, occasionné par des dispositions
de leurs membres faciles à apercevoir; mais ces
rapports laissent encore des lacunes assez marquées pour
(]ue l'ordre doive se diviser en trois tribus.
i r
(rt) Pl. 7. fig, tì; pl. 70, fig. 1-, pl. 71, fig, 2 ,3, etc.
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