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L'honimeparaît: fait pour se nourrir priiicij)aleinenl {le i'ruits,
(le racines et fVautres parties succulentes des végétaux. Ses
mains lui donnent la facilité de les cueillir ; ses mâchoires
courtes et de force médiocre d'un côté, ses canines égales aux
autres dents, et ses molaires(") tuberculeuses de l'autre, ne
lui permettraient guère ni de ¡¡ailre de l'herbe, ni de dévorer
de la chair, s'il ne préparait ces alimens par la cuisson ; mais
une fois qu'il a possédé le feu, et que ses arts l'ont aidé à saisir
ou à tuer de loin les animaux, tous les êtres vivans ont pu servira
sa nourriture, ce qui lui a donné les moyens de multijilier
infiniment son espèce.
Ses organes de la digestion sont conformes à ceux de la mastication
; son estomac est simple, son canal intestinal de longueur
médiocre, ses gros intestins bien marqués, son coecuni
court et gros, augmenté d'iui appendice grêle, son foie .divisé
seulement en deux lobes et un lobule; son épiploonpend audevant
des intestins jusque dans le bassin.
Pour compléter l'idée abrégée de la structure anatomique
de l'homme, nécessaire pour cette introduction, nous ajouterons
qu'il a trente-deux vertèbres, dont sept cervicales, douze
dorsales, cinq lombaires, cinq sacrées et trois coccygiennes.
De ces côtes, sept paires s'unissent au sternum par des allonges
cartilagineuses, et se nomment vraies côtes; les cincj paires
suivantes sont nommées fausses côtes. Soncrâneàl'àge adulte
a huit os ; savoir, un occipito-ljasilaire, deux tempoi'aux, deux
pariétaux, un frontal, un ethmoïde et un sjihénoïdal. Les os de
sa face sont au nombre de quatorze; deux maxillaires, deux
jugaux, dont chacun joint le temporal au maxillaire du nicme
côté par une espèce d'anse nommée arcade zygomatique ; deux
nasaux, deux palatins en arrière du palais, un vomer eiUre les
W l'i.
narines, deux cornets du nez dans les narines, deux lacrymaux
aux côtés intei-nes des orbites, et l'os unique de la mâchoire
inférieure. Chaque mâchoire a seize dents , quatre incisives
tranchantes au milieu, deux canines pointues aux coins, et dix
molaires à coiu-onnes tuberculeuses, cinq de chaque côté: ce
sont en tout trente-deux dents. Son omoplate a au bout de son
épine ou arrête saillante une tubérosité, dite acromion, à laquelle
s'attache la clavicule et, au-dessus de son articulation,
une pointe nonmiée bec coracoïde, pour l'attache de quelques
muscles. Le radius tourne complètement surle cubitusàcause
de la manière dont il s'articule avec l'humérus. Le carpe a huit
os, cjuatrepar chaque rangée; le tarse en a sept ; ceux d u reste
de la main et du pied se comptent aisément d'après le nombre
des doigts.
L'homme jouissant, au moyen de son industrie, d'une noin--
riture uniforme, est en tout temps disposé aux plaisirs de l'amour
sans y être jamais entraîné avec fureur; son organe mâle
n'est point sontenu par un axe osseux; le prépuce ne le l'etient
pas attaché à l'abdomen; mais il pend au-devant du pubis : des
veines grosses et multipliées , qui re]rortent aisément dans la
masse de la circulation le sang des testicules, paraissent conti'ibuer
à cette modération de désirs.
La matrice de la femme est une cavité simple et ovale ; ses
mamelles, au noml.)re de deux seulement, sont situées sur la
poitrine, et répondent à la facdité qu'elle a de soutenir son
enfant sur ses bras.
niiVlîLOriiEMENT PnVSIQUK I-r JlOll.lL DE ]. UOMME.
La portée ordinaire dans l'espèce humaine n'est cpie d'iu)
petit ; sur cin(| cents accouchenu'us. il n'y en a qu'un de deux