MAMMIFÈRES,
Le PHOQUE A CROISSA«T IPUoca groenlandica cl Phoca oceanica),
Egede. Groënl. fig. A, pag. 62, Lepechio. Acl. Pelrop, 1. pari. I. pl, Vl-VII.
Thieneman, pl, XIV-XXI.
Gris-jaunàtre, tacheté de brun dans sa jeunesse, marqué ensuite
d'une écharpe oblique brune ou noire sur chaque flanc ; la léle du vieux
mâle est noii-e ; long de cinq pieds. Du nord de tout le globe.
Le PUOQVE BARBU (Ph. barbota. Fabr.), Thieiiem. pl. 1-IV.
Est aussi de tout le nord, et surpasse les précédens par sa taille , qui
est de sept ou huit pieds ; il est gr is, plus brun en dessus, avec une
ligne longitudinale noirâtre, qui forme une sorte de croix sur le
chanfrein. Ses moustaches sont plus fortes cl plus serrées qu'aux autres.
Le PHOQUE A omiES BLAXCS [Ph. leucopla. Cuv,), Thienem,
pl, XIII,
Est d'un gris jaunâtre.
Le PHOQUE A QUEUE DE LIÈVRE [Ph. larjura. Cuv.),
A la queue blanche et laineuse, etc. (I)
LES STENORHINQUES (Fréd. Cuv.)
(W. 44, lis- 3.)
Ont quatre incisives en haut et quatre en bas, et des molaires profondément
divisées en trois pointes.
On n'en connaît qu'un des mers australes ( Ph. hptonyx, Blainv.). De
la taille du barbu, grisâtre en dessus, jaunâtre en dessous, à petits
ongles.
( r) Je n'ai voulu menlionner que les espèces
qui m'ont paru suffisanimenl couslatées.
Lesloiigscataloguesdeiihoquespuliliés
l éccmmenl niepaiaissunlles asoirheaucoilp
lioj» niullipliées.
CARNASSIERS, _ 18 9
• LES PELAGES (Fréd. Cuv.)
( P l . 44,%.=.)
Ont aussi quatre incisives en haut et en bas; mais leurs mâchelières
sont en cônes obtus , avec un talon peu marqué en avant et en arrière.
Il y en a un dans la Méditerranée.
Le PHOQUE A VENTRE BLANC, MOINE [Ph. monachus. Gm.),
Buff. Snpp, VI, pl. xni . (1)
Long de dix à douze pieds, brun-noirâtre, à ventre blanc. Il se lient
plus particulièrement entre les lies de l'Adriatique et de la Grèce. C'esl
probablement l'espèce qui a été la plus connue des anciens.
LES STEMMATOPES (Fréd. Cuv.)
Ont quatre incisives supérieures, deux inférieures, et des mâchelières
comprimées, légèrement trilobées, portées sur des racines épaisses. Tel est:
Le PHOQUE A CAPUCHON [Phoca crixtata. Gm. Phoca leonina. Fabr.),
Egede. Gi-oënl. pl, vi. Dekay, Lyc. de New-York. I. pl, vu.
Qui atteint sept ou huit pieds, et a sur la tète une peau lâche qui peut
se gonfler et former une sorte de capuchon, dont il se recouvre les
yeux quand il se croit menacé ; alors ses narines se renflent aussi comme
des vessies. De la mer Glaciale, (a)
Enfin, les macborhines (Fréd, Cuv.) ont , avec les incisives des précédens,
des molaires coniques obtuses, et le museau en forme de trompe
courte et mobile. De ce nombre est le plus grand des phoques connus ,
Le PHOQUE A TROMPE {Ph. leonina. Lin.), LION-MARIN, d'Anson;
LOUP MARIN, de Pernelty; ÉLÉPHANT MARIN, des Anglais, etc....
Peron., voij. I. xxxii.
Long de vingt .'i vingt-cinq pieds, b run, le museau du mâle terminé
( i ) C'est le niÉme individu qu'a décrit
Hermaun, Soc. desnat, de Berl., IV, xii,
.Mil, sous le nom de monadius.
(a) T,e mécanisme par lequel ce capuchon
se gonfle n'eit pas encore bien éciairci.
Voyez Dekay et Ludiow, Mém, du Lycée de
New-York, tomcl, p. 94 et 99,