!í
180 MAMMIFÈRIÎS.
On n'en connaît qu'un , le Pongouné ( Parad. typus, Frécl. Cuv. ) des
Indes, brun-jaunàlre avec quelques mouchetures plus b rune s ; les pieds,
le museau, une partie de la queue noirâtres, un sojircil blanc et une
tache blanche sous l'oeil.
Nos F r anç a i s de Pondichéry l'appellent MarLc des jxUmia-s. (l)
LES MANGOUSTES. Cnv.
[HERPESTES. lllig.)
(Pl. 39. iig. ..)
Où la poche est volumineuse, simple, et a l'anus percé dans sa pi-ofondeur.
Leurs poils sont annelés de teintes claires et obscures, ce qui détermine
pour l'oeil leur couleur générale.
La MAmOUSTB D'EGYPTE, si célèbre chez les anciens, sous le nom
A'ICIII^EUMOy (Viveira ichneumou. Lin.), Buff. Supl. lU, xxvi.
G r i s e , h queue longue terminée par un flocon noir ; plus grande que
nos chats, effilée c omme nos martes. Elle cherche surtout les oeufs d(;
crocodiles, mais se nourrit aussi de toutes sortes de petits animaux ;
élevée dans les maisons, elle donne la chasse aux souris, aux reptiles,
etc.... Les Européens du Caire la nomment rat de Pharaon; les gens du
pays, nems. Ce qu'en ont dit les anciens, qu'elle se jet t e dans le corps
des crocodiles pour les met t r e à mor t , est fabuleux.
La MAJSGOVSTE DES WDES (Vivcrra ?nu7igos. Lin.), Buff. Xi l l , xix,
et celle du Cap {Viv. cafra. Gm.), Schreb. CXVI, B. («)
Sont plus petites, et ont toutes deux la queue pointue et le pelage gris
o u b run, mais plus cendré dans celle-ci, plus teint de fauve dans la
p r e m i è r e , qui a en outre du roussûtre aux joues et aux mâchoires.
La mangouste des Indes est célèbre par ses combat s avec les serpens
les plus dangereux , et par le renom d'avoir fait connaître la vertu do
Vophiorhiza motujos Contre leurs morsures.
On connaît encore une mamjomle de Java { / / . javaniciis), brun-rous-
(i) C'est la prétendue genette de France dp lliiIT. , Siippl. 111, jil. j
bandeau, Geoff.
(.0 Pl. 39, ng,
11; la.tViW/fi rt
CARNASSIERS. 187
s à t r e , à joues roux-marron, à gorge plus fauve; une grande des marais
du Cap ( / / . paludinosus), d'un roux-brun, presque uniforme, tirant au
n o i r â t r e , un peu plus pâle a u menton; une ti-oisièmedu Cai)(//. pciiiciLlalus
), gi'is-fauve , à bout djî la queue blanc ; une du Sénégal ( //. alhiraitdns),
grise, à queue toute blanche; mais il est difficile d'établir
«'utreces animaux des limites bien spécifiques.
LES SURICATES
(KVZyENA. lliiger.)
(Pl. 3«, «ti. 2.)
Uessemblent aux mangoustes, et en ont jusqu'aux teintes et aux
rayures transverses du poil , mais se dist inguent d'elles et de tous les carnivores
dont on a par l é jusqu'ici, parce qu'ils n'ont que quatre doigts h
tous les pieds, Ils sont aussi plus haut s sur jambes, et ont de moins la petite
molaire immédiatement derrière la canine. Leur poche donne dans
l'anus môme.
On n'en connaît qu'une espèce, originaire d'Afrique ( Kiycrm Mradaclyla
, Gm. ) , Bufi'., XIII, VITI (a), un peu moindre que la mangouste
des Indes. (!)
LES MANGUES
( CROSSARCHUS. Fréd. Cnv. )
( Pl. 3y, fig. :ì.)
Ont le mus e au, les d ent s , la poche , la marche des suricates, les doigts,
les o rganes génitaux des mangoustes.
On n'en connaît qu'un {Crossarehus obscurus, Fréd. Cuv.) {¡>), de
Sierra-Leone, de la taille du suricate, gris-brun, à joues plus pâles ,
à queue fournie.
iNous devons ment ionner ici t:n animal singulier du midi de l'Afrique,
(t) Le zcnik de Sonnerat, denxiÒQie
Voy,, pl. xcu, ue parait différer d» suri-
(«) IM.39, fig. a.
cate que paree qu'il est grossièremenl des-
{h) l'I. -iii, fig. 3.
- • m '
ïiil-''