AVERTISSEMENT
clament impérieusement. C'est dans l'histoire des poissons,
que j'ai commencé à publier avec le secours de
M. Valenciennes, que je me propose de donner une idée
de ce qu'il me semble que l'on pourrait faire sur toutes
les parties de la science. Je ne prétends en offrir ici qu'un
tableau abrégé, ou même une simple esquisse : heureux
si je parviens à rendre cette esquisse correcte dans toutes
ses parties.
Divers tableaux du même genre ont été publiés sur
quelques classes, et je les ai étudiés avec soin pour perfectionner
le mien. La Mammalogie de M. Desmarets,celle
de M. Ijesson, le traité sur les dents des quadrupèdes de
M. Frédéric Cu vier, la traduction anglaise de ma première
édition, par M. Griffith, enrichie de nombreuses additions,
surtout par M. Hamilton Smith ; la nouvelle édition
du Manuel d'ornithologie de M. Temmink, les fragmens
ornithologiques de M. Wagler, le tableau des reptiles de
feu Merrem, et la dissertation sur le même sujet de M. Fitsinger,
m'ont principalement été utiles pour les animaux
vertébrés. L'histoire des animaux sans vertèbres de M. de
Lamarck, la Malacologie de M. de Blainville, m'ont aussi
beaucoup servi pour les Mollusques, .l'y ai joint les vues
et les faits nouveaux compris dans les nombreux et savans
écrits de MM. Geoffroy Saint-Hilaire père et fils,
Savigny, Temmink, Lichtenstein, Kuhl, Wilson, Horsfield.
Vigors, Swainson, Gray, Ord, Say, Harlan, Charles
Bonaparte, Lamouroux, Mitchili, I iCsueur, et de plusieurs
autres hommes habiles et studieux, que je citerai avec
soin aux endroits où je parle des sujets qu'ils ont traités.
Les beaux recueils de planches qui ont paru dans ces
douze dernières années, m'ont permis dindiquer un
I«
i
SUR LA SECONDE ÉDITION. xxxv
p l u s grand nombre d'espèces, et j'ai profité amplement
de cette facilité. Je dois surtout reconnaître ce que je dois
en ce genre à l'Histoire des mammifères de MM. Geoffroy
Saint-Hilaire et Frédéric Cuvier, aux planches
coloriées de MM. Temmink et I.augier, à la galerie des
Oiseaux de M. Vieillot, à la nouvelle édition des Oiseaux
d'Allemagne de MM. Naumann, aux Oiseaux des
États-Unis de MM. Wilson, Ord, et Charles Bonaparte
(i),aux grands ouvrages de M. Spix et de S. A. le
prince Maximilien de Wied, sur les animaux du Brésil,
et à ceux de M. de Ferussac sur les mollusques. Les
planches et les descriptions zoologiques des Voyages de
MM. Freycinet et Duperrey, données dans.le premier
par MM. Quoy et Gaimard, dans le second par MM. Lesson
et Garnot, offrentaussi beaucoup d'objets nouveaux.
On doit en dire autant des animaux de Java de M. Horsfield.
Sur un plus petit module on trouve encore des figures
nouvelles d'espèces rares, dans les Mémoires du
Muséum, dans les Annales des sciences naturelles et
d'autres ouvrages périodiques français , dans les différens
Dictionnaires d'histoire naturelle, dans les Illustrations
zoologiques de M. Swainson et dans le Journal
zoologique que d'habiles naturalistes publient à Londres.
Les Journaux du Lycée de New-York et de l'Académie
des sciences naturelles de Philadelphie, ne sont
pas moins précieux ; mais à mesure que le goiit de l'histoire
naturelle se répand, et que cette science est cul-
(r) L'otivragc de M. Aiuhibon stir les
Oiseaux de l'Am. sept , qui surpasse tous
les autres en inagnifirrnee. ne m'a été eonnu
que lorsque toute la partie des Oiseaux
était imprimée.