m.
é:
MAMMIFÈRES.
toujours coniques. Ce sont les plus carnassiers, et, proportion
gardée avec leur taille, les plus cruels de l'ordre. Ils n'ont
pas de coecum (i).
LES DAUPHINS proprement dits
(DELMINUS. Cuv.!
(l'i- 9:. lis- >•)
Onl le rrom bombé el le museau formaiil
espèce d e bec plus mince que le reste.
eu avant de la téle une
Le DAUPUIK OKDINAIRE {Delphi,ms delphis. L. ) , Lacép. Cet.
p l . XIII, f. I. {„)
A be c dépr imé, et a r ine de chaque côlé de la mâchoire de quarantedeux
ù quarante-sept dénis grêles, arquées et pointues ; noi r dessus,
b l a n c dessous; long de huit à dix pieds. Cet animal , répandu en grandes
t r o u p e s dans toutes les mers, et célèbre par la vélocité de son mouvem
e n t , qui le fait s'élancer quelquefois sur le tillac des navires parait
r é e l l e m e n t avoir été le dauphin des anciens. Toute l'organisa'tiou de
son cerveau annonce qu',1 n e doit pas être dépourvu del à docilité qu'ils
lui attribuaient.
Le GRAND DAUPHIN [DelpMuus tursio. Bonnaterre), vulg.
LE SOVFLBVR. Lacép. XV, f. 2.
A b e c cour t , large, d épr imé ; de vingt -et -une à vingt -quat re dents partout,
coniques et souvent émoussées. Il y en a des individus de plus de
q u i n z e pieds de longueur , el il parai t qu'il s'en trouve dans la Méditerr
a n é e comme dans l'Océan (2).
( ' ) Il n'est poiiil dclamille de mammil'èrcs
]ilus difficile à observer, et dont les
descri|itioiis soient plus iiicumjilètes et la
synonymie plus vacillante (¡ne celle des cétacés.
.l'ai cherché à ne donner (jnc des
espèces antlientii|ues.
(2) La iatehie ou capidoUo ^ de lîelon ,
et Vurcu , du inciiic auteur, <pii pourrait
CÉTACÉS.
t . c s d e u x Océans nourrissent de nombreuses espèces de dauphins,
que l'on a long-temps confondues.
Il y en a un qui vient sur nos côtes (M, , / , . d7M„s, Cuv.'„ et a les
mâchoires armées seulement de trcnte-six h trente-sept dents partout ;
mais aussi fines, aussi pointues qu'au dauphin commun, auquel il ressemble
également par les couleurs.
M. Dussumier en a découvert un aux îles du Cap-Yert (D. frmiMis,
Duss.), fort semblable au précédent , mais un peu autrement coloré, et
à trenle-quatre dénis partout. Notre fl.que vi n g t - e t - u n e
dents par tout , plus grosses qu'au précédent, et le museau plus long et
plu.s c omp r imé ; on ne connaît pas son origine.
Il y en a un au Malabar {/). pl„mh,us, Dussum.), dont le museau a
la même forme comprimée; mais est armé partout de trente-sept
dents (l).
Le même naturaliste en a rapporté un de Ceyian (fl. Du s s . )
qui a le mus e a u un peu plus allongé, et par tout quarante-et-une dentse
t un autre de la còte de Malabar, qui surpasse même le dauphi n commun
par le nombr e de ses dents; il en a partout de cinquante-cinq à
s o i x a n t e . M- Dussumier le nomme D. hmjiroslris (2).
M. de Blainville sépare de ces premiers dauphins, sous le nom de
DEi.PiuTOH,iy„g™s, les espèces OÙ le mu.seau allongé el grêl e n'est cependanl
pas séparé du li-onl par un sillon prononcé-
II en est échoué un sur nos côtes {D. microplcns, Cuv.), remarquable
W l'I- 97. lighicn
être celui des anciens, appartiennent
aussi à la division des dauphins à bec, et
•surpasseut les espèces ci - dessus par la
taille; mais leurs caractères ne sont pas
suffisamment déterminés. Le diiiiphl/i fèrcs
de lioniiaterre se rapporte probahlemcnt à
l'iui des deux.
(1) J e sonpçouue ce D. ¡)liimh,-us d'être
le même que le D. mala'mnns, de MM. Les-
•son et Garn, Voy. de la Coq., pl. f. 5.
(2) Nous ne pouvons placer dans cet
ouvrage des e.spcre5 qui n'out été vues que
de l,>in, et dont on na rapporté aucune.
partie ; nous ci terons donc seidement comme
indications ; le D. eilbigena, Quoy et
Caiui., Voy. de Freyc., pl. x£, ou H, snperdliosus,
I.ess. et Gam. , Voy. de la
Coq., jil. LX, f. 2.
Le Z). crticigcr^ Quoy etGaim., ibid.,
f. i et 4, qui est au moins bien voisin d»
D. hii'itfatus, I.ess et Garn. , f. 3.
Le D. lunaius, Less. et Garn., f. 4.
Kueore moins pon¥ou.s-nous introduire
ici des espèces qui n'ont pas même été tjgurées.