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MAMMIFÈRliS.
LES GERBlLIiS
( GERBILLUS. Desmar. MERIONES. Ili». )
(Pl. 57,Cg.3.)
Oui les inolaires peu .liMreiUes des rats, et s'usant seulemeiil un peu
plus vile et de manière à ofTi ir des collines transverses; leurs incisives supérieui
cs soul creusées d'un sillon ; leurs piedsde derrière sont un peu plus
longs a proportion que dans le commun des rats, et le pouce et le petit
doigt en sont un peu reculés ; leur queue est longue et velue.
Les contrées sablonneuses et chaudes de l'ancien continent en nourrissent
plusieurs espèces.
La GEBBILLE DES IMBS [Dipiis indicus. Hardwick. Trails, l.inil. Vill,
pl. Tii), ffÊRIHE. Fréd. Ciiv. Mamm. (i)
Est de la laille du loir; fauve en dessus, blanchâtre en dessous, et a la
queue plus longue que le corps et noirâtre vers le bout.
On doit en rapprocher la G. sables ( B. meridianns. ) Schr. 231, qui
est à-peu-près de même couleur, mais uu peu plus petite.
Et la GERBILLB DES TAilAniX {D. lamaricimts), Sclir. 23J.
Qui a des anneaux brunâtres sur la queue.
La GEBBILLE DES PYRAMIDES ( U. ptjramidum. Oliv. Voyag.),
A les pieds de derrière plus allongés, et est de la taille du lérot; sou
pelage est roux dessus, et blanchâtre dessous.
11 y en a une au Sénégal d'un roux plus vif, d'un blanc plus pur.
Une autre au Cap, un peu plus grande, roussûtre, à queue moins velue
au bout.
Il y aura ensuite UD groupe à former du
ISeotoma floridannm de Say, ou Arvìcola
Jlondamis de Harlan (a), e! AfiVArvìcola
grossypUia. Leeomte, (leu.\ rais irès sembhibles,
à la grandeur près, et même pour
les couleurs, dont les dents pourvues de
racines ont cependant les couronnes, pour
(») Pl. 5,, fig
peu qu'elles soient usées, disposées comme
dans les campagnols.
Mais tous ces animaux e.\igeraicnt, pour
être classés déûuitiveraenl, un examen comparatif
et complet, c'esl-à-dirc portant sur
l'intérieur comme surPc.\térienr.
(4) l'I. S-, lig. 3.
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I •i'âfîii;
Une en Nubie, de près de moitié plus petite, d'un roux-clair en dessus,
d'un beau blanc en dessous.
LES MERIONS,
(MERIONES. Fréd. Cuv.) '
(Pl. 5;, fig. 4.)
Que nous séparons des autres gerbilles, ont les pieds de derrière encore
plus longs, la queue à-peu-près nue, et une très petite dent en avant des
molaires supérieures, caractères qui les rapprochent des Gerboises ; leurs
incisives supérieures ont le même sillon que dans les gerbilles ; leurs doigts
sont semblables.
On en connaît une petite espèce, de l'Amérique septentrionale, Mns
raiindejisis., Penn. ; DipJ/s canadensis, Sb. II, I. part., pl. t61 ; Dipus
americanns. Bai ton. De la taille d'une souris, à pelage gris-fauve, à queue
plus longue que le corps. Son agilité est extrême; elle s'enferme dans la
terre et passe l'hiver dans un état léthargique (I).
LES HAMSTERS
( CRICETns. Cuv. )
(Pl. 59, fig. 3.)
Ont à peu près les mêmes dents (i) que les rats, mais leur queue est
courte et velue, et les deux côtés de leur bouche sont creusés, comme dans
certains singes, en sacs ou en abajoues, qui leur servent à transporter les
grains qu'ils recueillent, dans leur demeure souterraine.
Le HAUSTER COIUMVS, MARMOTTE D'ALLEMAGXE, ETC.
( M. mcetus. l.), Buff. XIII, xiv. c)
Est plus grand que le rat, gris-roussâtre dessus, noir aux flancs et
dessous, avec trois taches blanchâtres de chaque côté ; ses quatre pieds
(1) Aj. Cerbilhis latrodorius,-i\aA. ou M.lahmd., Sabine, Voyag. de Franklin , p.
flf)! (o).
(„) IM. 5, , lig. 4. (i) PI- 57. fie- 3 «. 3 3 {') PI- 57. «g- 3.