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MAMMIIiiiUliS.
LA GlllAFli
(CAMKLOI'AHUALIS. L.), BulK, Sup., VII, I.XXXI,
(Pi. li,,.)
A p o u r caractère, dans les d e u x sexes, des c ome s coi.iques,
, toujours recouvertes par une peau velue, et qui ne toinbenl
j a m a i s . Leur n o j a u osseux est a r t icul é d a n s la j eui i e s s e p a r nue
s u t u r e s u r l e i ' rontal . A u milieu du cl ianfrein, e s t un tubercule
o n une troisième corne plus large et beaucoup plus courte,
m a i s éga l ement art iculée par suture. Cet animal est d'ailleurs
l ' u n des plus r ema r q u a b l e s qui existent , par la longueur d e son
c o u et par la h a u t e u r dispropoi-tionnée de ses j ambe s d e dev
a n t .
On n'en connaît qu'une espèce [Camclopardatis prnfn, J,. Fred. Cuï ,
Maniuiif.i, lonfiui e ,l.ins le.s désci l.s de f.^frique, à pelage ras, g. is, louî
parsemé de taclies anguleuses fauves, a-ec une pctile crinière grise i t
fauve. C'e.st le plus élevé de lous les ani jnaux, car sa lèle allcint à dixh
u i l pieds de hauteur. Il est d'ailleurs d'un naturel doux, el se nourril
de feuilles d'arbies. Les Romains onl eu des girafes vivantes ù leurs
jeux .; Héliodore en a donné une bonne description, el il en est venu une
ou deux, en Italie, dans le moyen ige. Les relations récentes avec
l'Egypte en ont procuré depuis pen 5 divers souverains de l'Europe.
[M. Geof f roy, d'après quelques différences dans les taches et la courbure
d u c r ine du petit nombr e d'individus que l'on possède eu Europe, pense
que la girafe de Nubi e el Abyssinie n'est )>as la même espèce que celle du
Cap.]
LES RUMINANS A CORNES CREUSES
Sont plus nombreux que les autres,et l'on a été obligé
de les diviser eu geiii es d'après des caractères assez peu
RUMINANS. 511
inipoi'tans, tirés de la forme de leurs cornes, et des proportions
de leurs diverses parties. M. Geoffroy y a joint
avec avantage ceux que donne la substance de la proéminence
frontale ou du noyau osseux de la corne.
LES ANTILOPES
( A N T I L O P E . ) (I)
(i'I. f)0, gi, 92.)
O n t la s u b s t a n c e deieiu' n o y a u osseux sol ide e t s a n s pores ni
s i n u s , comme le bois des cerfs. Elles ressemblent d'ailleurs
p o u r la p lupa r t aux cerfs par les l a rmi e r s , par la légèret é de
l e u r taille et par la vi tesse d e leur course. C'est u n genre très
n o m b r e u x , cpi'on a été obligé de subdiviser principalement
d ' a p r è s la f o rme des cornes.
d. Cornes aunelées, à double courbui 'c, pointues en avant , ou en dedans
ou en haul.
Là GAZELLE \Aiil. dorcas. Lin.), Biiff. Xl t , xxm.
A c o r n e s rondes, grosses, noires ; la taille et la forme élégant e du chevreuil
; pelage fauve clair dessus, blanc dessons, une bande brune le
long de chaque flanc, un bouquet de poils à chaque genou, une poche
profonde à chaque aine.
Elle vit dans lout le nord de l'Afrique, en troupes innombrables, qui
se mettent en roiid quand on les allaque, el présentent les cornes de
t o u t e part. C'est la p:Uure ordinaire du lion cl de la panihère. La dou-
(i) Of nom n'est pas ancien ; il est corrompn
d'fiiulio/ojti, que l'on tron\(! dans
liiisllialitis, aiileiir du temps de Constantin,
et qui seinlile se rapporter aux beanx yenx
de faninial. T.a gazelle commune a etc liien
decrite par Etien, .sons le nom dc iiorcns,
qui est proprement eeliii du clicvrcuit. II
t'appellc dorcas <//• Lyhic, Gazcleät aral)e.