MAMMIFÈRES.
Le SOUSLIK OU ZIZEL {M. cicWiis. L.), lUiff.,# Supi». Ml, x x x i .
Joli pelil animal g r is-bruu, onde ou tacheté de b lanc par goullcleUcs,
qui se t rouve depuis la Bohême jusqu'en Sibérie. Il a u n goCit parliciiUf^r
pour la chair, et n 'épargne pas même sa propr e espèce.
L'Amérique septentrionale en a plusieurs espèces, dont une est rem
a r q u a b l e par les treize raies fauves qui régnent sur le fond noirAlre de
la couleur de son dos. C'est le SousUk à treize raies, Arciomys \Zlineatits,
Harl. ; ou scivrus 13 lineatus, Mitchill.; ou Arct. Hoodii, Sabine
Trans, lin., XllI, pl. 29 (i).
Il ^ a î t que l'on doit aussi rapprocher des marmottes, un rongeur rem
a r q u a b l e par l'habitude de vivre en grandes troupes dans d'immenses
l e r r i e r s , auxquel s on a même donné le nom de villages. Les Anglo-Américains
l 'ont appel é chiai de prairies ou écureuil jappant, à caus e de sa voix,
qui ressemble à l 'aboiement d'un petit chien. C'est l'Arciomysludovicianus,
Say., Voyag. aux mont, roch., I, 45t. M. Rafinesque, qui lui at t r ibue cinq
doigts à tous les pieds, en fait son genre CYNOMYS.
L E S LOIRS
(MYOXUS. Gm.)'2).
{Pl. 55. fig. 3.)
Ont des incisives infér ieures pointues, quat r e mûchelières partout, dont
la couronne est divisée par des lignes rentrantes d'émail.
Ce sont de jol i s animaux, à poi l doux, à queue velue et mémç touffue, an
r e g a r d vif, qui se t i e n n e n t sur les arbres comme les écureui ls, et se nour -
rissent des f rui ts. Dans l 'ordr e si n omb r e u x des rongeurs, c'est le seul sousgenre
qui manque de coecum. Ils passent le temps froid comme les mar -
mottes, dans un sommeil léthargique très profond (3).
(i) Aj. ort/.Pami.Richards., App. dn •
Voy. de Parry,
Plusieurs des marmottes annoncûcs dans
les voyages de Lewis et Clarke, de Parry,
de Franklin, etc , arct. Franhliiiii, Richardsonii,
Pruinosa, |)nr<iisscnt aussi
devoir être placées dans eu sous-genre.
Voyez Sabine,Trans. Liun.,XIII, pl. xxvit,
xxvin, etc.
(2) Myoxiis, rat à museau pointu.
(3) Cela est Icllemcnt dans leur natiur,
qu'iin loir du Sénégal [M. Cuiipvll), (|ui
U LOIR {MifS/)/is. l-i|l.), I^HÎf- Vl l l , 24.
Grand comme un lat, gris-brun-cendré dessus, blanchâtre dessous;
du brun plus foncé autour de l'oeil, la queue bien fournie sur toute sa
l o n g u e u r , et presque disposée comme celle d'un écureuil, souvent un
peu fourchue au bout, habite le midi de l'Europe, oiî il niche dans les
c r e u x des arbres et les fentes des rochers. 11 a t t a q u e quelqijefois les petits
oiseaux. C'est |irobablemenl ce rat que les anciens engraissaient et
dont il faisaient leurs délices{r.
Le LÉROT ( ¡V Niielu. Gm.), Buif. VIII, 26. («)
Un peu moindre que le loir, gris-brun dessus, blanc dessous, du noir
a u t o u r de l'oeil, qui règne, eu »'élargissant^ jusqu' à l'épaule. La queue
t o u f f ue seulement au bout, qui esl noi r avec l 'ext rémi t é blanche -, commun
dans nos jardins , où il se tient dans les t rous des mur s et fait beaucoup
de tortauxespaliers.
Le MViiCARDI?i {M. AveUanuHns, L.), liuff. Vlll, 26.
De la taille d'une souris; roux-cannelle dessus, blanc dessous; les
poils de la queue aussi un peu disposés en plume. Des forêts de toute
l'Europe. Il fait un nid avec de l'herbe sur les branches basses, pour y
élever ses pet i ts. Le reste du temps, et sur tout l'hiver, il se tient dans des
t r o u s d'arbres (2).
On doit rapprocher des LOIRS,
L E S ECHIMYS, Geofl.
(LONCHÈRES. lliger,)
(1>1. 56, tig. t.)
Qui ont aussi quat r e màchelièrcs, mais formées : les supérieures de deux
lames ployées en V, les inférieures d'une latue ployée et d'tnie sitnple.
n'avait probablement jamais éprouvé de
Ictliargie dans son pays natal, y est tombé
en Europe, dès qu'on l'a exposé au froid,
(i) Le M. (Irias de quelques autours
(«) IM. 55, fi«. 3.
(Sclireh., aao, B.) nemo paraît pas difl'crer
du loir,
(2) Aj. Myo.vus Co(t/)cï. Fréd. Cu v.,
Mam m if.
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