!!!>-2 MAMMIKÈRES.
vivent dans des terriers, et ont beauconp des habitudes des
lapins. I.enr voix grognante, jointe à lenr nuiseau gros et
tronqiié, est ce qui les a fait comparer au porc, et leur a valu
leiu' nom français.
LES POlîCS-EPICS proprement dits
(Pl. 6/,. 1.)
Onl la rèle plus ou moins bombée par le développement des os du nez.
On leur compie quatre doigls devant et cinq derrière, armés de gros
onjîles.
L'espèce d'Europe ( ^ i i r i a ? cristnla, L.) B-ifT., XII, pl. 51 et 62 (a), habile
dans le midi de l'Ilalie, de l'Kspagne, en Sicile; elle se t rouve aussi
en barbaiie. Ses piquans soni très longs, annelés de noir et de blanc;
une crête de longues soies occupe sa tète et sa nuque. Sa queue est
courte et garnie de tuyaux tronqués et vides, suspendus à des pédicules
minces qui résonnent en se choquant quand l'animal les secoue. Sa tòte
osseuse a le chanfrei n singulièrement bombé.
11 y en a des espèces peu difTérenles, mais à lêle moins bombées, dans
les Indes et en Afrique.
On dist ingue, desPorcs-épics proprement dits,
LES ATHERURES. Cuv.
(PI. 6.1,ilg. a.j
Dont la tête ni le museau ne sont renflés, et dont la queue est longue et
non prenante; leurs pieds ontles doigts comme dans les porcs-épics proprement
dits.
Le PORÇ'ÉPIC A QUEUE EN PIiSCEAU {Hast, pncioulala. Lin.),
Biiff. Siipp., Vil. 77. Sclu-eb. 170. (1)
A les épines du corps creusées d'un sillon en avant, et la queue ler-
(i) Celte figure copiée de Seba, I, 5i,
1, est trop courte. Ceile de Hiiiron est
(«; l»i. 64, llg I.
meilleure, mais les lanières du bout de la
queue n'y sont pas assez clairement repré-
KONGEURS.
minée par un faisceau de lanières cornées aplaties, et étranglées d'espace
en espace. .
LES URSONS,
(ÉRÉTISONS Fr. Cuv.)
(Pl. 65. fig. 2.)
Dont le crâne est plat et le museau court et non bombé ; ils ont la queue
médiocre et les piqiians courts et à demi cachés dans le poil.
On n'en connaît qu'un du nord de l'Amérique septentrionale ( Histrix
dorsata. Lin. ) , BmÎT. XI I , LV (l).
LES COENDOLiS,
(SYNETHERES. Fr. Cuv.)
( P l . 65, ùs. ,.)
Dont le museau est gros et courl, la tète bombée au front, les épines
courtes et surtout la queue longue, nne au bout, et prenante comme celle
d'un sarigue ou d'un sapajou; leurs pieds n'ont que quatre doigts armés
d'ongles ; ils grimpent aux arbres.
Il y en a dans les contrées chaudes de l'Amérique, une espèce à piquans
noii'S et blancs , à poils brun-noir {HystrÏT prehensUis, Lin.,
Cuendu, Margr., HoUztlaqualzin, Ht'ruand j (2).
L'Amérique en a une autre plus petite, à piquans en partie roux ou
jaunes , cachés pendant une partie de l'année, sous un poil long grisbrun.
Le Couiy d'Azzara { Histrix insidiosa Lichtrnsl.). Pr. IJIax-, Brésil.
semées. On ne voit pa.s pourquoi MM. de
Blainville et Desmarets rapportent cette
espèce au genre des rats; elle a les dents et
les autres caractères intérieurs et extérieurs
des porcs-épics.
(i) Le prétend» cocndoii de lînlTon, XII.
5-i, est aussi un urson , mais déliguré, et
qui avait perdu son poil.
(2) Ce mot veut dire en mexicain sarigue
épineux. C'est le coendou à longue
queue, Bull'., Suppl. VII, 78 ; mais le museau
n'y est pas assez long. La figure d'Hernandez
en donne mieux l'idée.