S s INTRODUCTION.
ter le nom (I'ANIMAUX KAYONNÉS. {Animalia radiata.)
Dans tous les précédens, les organes du mouvement
et des sens étaient disposés symétriquement aux deux
côtés d'un axe. II y a une face postérieure et une antérieure
dissemblables. Dans ceux-ci, ils le sont comme des
rayons autour d'un centre, et cela est vrai, même lorsqu'il
n'y en a que deux séries, car alors les deux faces sont
semblables. Ils approchent de l'homogénéité des plantes;
on ne leur voit ni système nerveux bien distinct, ni
organes de sens particuliers: à peine aperçoit-on dans
quelques-uns des vestiges de circulation ; leurs organes
respiratoires sont presque toujours à la surface de leur
corps; le plus grand nombre n'a qu'un sac sans issue,
pour tout intestin, et les dernières familles ne présentent
qu'une sorte de pulpe homogène, mobile et sensible,
(i)
(1) iV. B. Avant moi, les naluralistes modernes
divisaieut tous les animaux non
verlébrés en deux classes , les iiisecles et les
vers. J'ai le premier commencé à attaquer
celle manière de voir, et présenté une autre
division, dans un mémoire lu à la sociclé
d'Histoire naturelle de Paris, le a i floréal
an m , ou le lo mai i^gS, et imprimé dans
la Décade pliilosophique, où j e marque les
caracières et les limites des molluiques, des
crustacés, des insectes, des vers, des échinodermes
et des zoophytes. J'ai distingué
les vers à sang rouge ou annélides, dans un
mémoire lu à l'Institut le i r nivose an x ,
ou le 3i décembre 1801. J'ai ensuite réparti
ces diverses classes en trois embranchemens
comparables chacun à celui des
animaux vertébrés, dans un mémoire lu à
l'Institut en juillet 1812, imprimé dans les
Annales du mus. d'Hist. nat., tome xix.
LE RÈGNE 4NIMAL
D'APRÈS SON ORGANISATION.
PREMIÈRE GRANDE DIVISION,
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DISTRIBUÉ
LES
ANIMAUX VERTEBRES.
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