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M-lMMIiÈRES,
mais les phascolomes devraient aller vis-à-vis des rongeurs.
Enfin, si l'on n'avait égard qu'aux os propres de
la bourse, et si l'on regardait comme marsupiaux tous les
animaux qui. les jiossèdeut, les ornitkorhmques et les
échidnés, y formeraient un groupe parallèle à celui des
édentés.
Linnoeus rangeait toutes les espèces qu'il connaissait
sous son genre didelphis, mot qui signifie double
matrice. La poche en est à quelques égards une seconde.
r - a première subdivision des marsupiaux a de longues
c a n i . i e s e t d e petites incisives aux deux mâchoires, des
arrière-molaires hérissées de pointes ("), et en général tous
les caractères des dents des carnassiers insectivores;
aussi s'en rapproche-t-elle entièrement par le régime.
LES SARIGUES, (,)
( d i d k l p h i s . L.)
(.IM, 4S)
Qui sont les plus ancieiiiiement connus des ¡uarsupiaux,
forment un genre propre à l'Aniénqne. Us ont dix incisives
(.) r„„g„e¡a Cl lc„,-„,.ml,resiUe„ selon Pan.gua,, ,„„„•„„ d,„„ |es' ¡le,,
Al.iiçrav,., ,l-„ùl'„„ ,, fai, ,„„v„„í, „ri- aiixIilals-Uiiis, ll,h,i„aU¡ii m Mexique.
itirigiie. On le.s nomme mîcot/yé an
W l'l.4!|.lis. 1«, .JÍ, :(„, sj^i,., 5,,
.\IAIl,SUPIAUX. Ï(I7
eu haut, dont les mitoyennes sont tm peu plus longues, et
huit en bas; trois niâchelières antérieures comprimées, et
quatre arrière-mâchelières hérissées, dont les supérieures
triangulaires, les inférieures ohlongues ("l; ce qui, avec les
quatre canines, leur fait en tout cinquante dents, nombre
le plus grand que l'on ait encore observé parmi les quadrupèdes.
Leur langue est hérissée, et leur queue prenante et en
partie nue ; leur pouce de derrière est long et bien opposable
aux quatre autres doigts, ce qui a fait donner à ces animaux
l'épithètede pédinianes; il manque d'ongle. Leur bouche,
très fendue, et leurs grandes oreilles nues leur donnent une
physionomie particuliei-e. Le gland de leur verge est bifurqué.
Ce sont des animaux fétides et nocturnes, dont la marche est
peu rapide; ils nichent sur les arbres et y poursuivent les
oiseaux, les insectes, etc., sans dédaigner les fruits; leur
estomac est simple et petit, leur coecum médiocre et sans
boursouflures.
Dans cei-laine.s espèces , les femelles ont une poclie profonde où sonl
leurs mamelles, eloù elles peuvent renfermer leurs peUls.
Le SARKVE A ORrlLLPS BICOLORES, OPOSSUM DES AUGLO-AMÈ-
RW.4IKS (Did. virgimmm). Penii. Hisl. (piadr. 302. (i)
Presque grand comme un chai, à pelage mélé de blanc et de noirâtre,
des soies blanches, les oreilles mi-parties de noir et blanc, la lêle près -
que toute blanche; habite toute l'Amérique, vient la nuit, dans les lieux
liahités, attaquer les poules, manger leurs oeufs, etc. Ses petits, quelquefois
au nombre de seize, ne pèsent qu'un grain en naissant. Quoique
aveugles et presque informes, ils trouvent la mamelle par instinct, et y
adhèrent jusqu' à ce qu'ils aient atteint la grosseur d'une souris , ce qui
ne leur arrive qu'au ciuquantième jour, époque où ils ouvrent les yeux.
(t) C'est le sarigue des ItHnois et le sarigue
à longspolts, Bufl'., Snppl. VIT, pl.
{••) Pl. Üü, lig. ,.
V ; iliil. marsupialis, Sclireh,,
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