I 1
Ì
1
k
V 1
lì
i
II
31
i ' '
' Î
I. t "
Ï
iî ih.
•it
in ai»
l i -
A
III*
V.S ANIMAUX VERTÉBRÉS
sente dans l'organe respiratoire dans un instant donné;
le second, la quantité relative d'oxigène qui entre dans
la composition du fluide ambiant.
La quantité du sang qui respire dépend de la disposition
des organes de la respiration et de ceux de la circulation.
I j C S organes de la circulation (°) peuvent être doubles,
de sorte que tout le sang qui arrive des parties par les
veines, soit obligé d'aller circuler dans l'organe respiratoire
avant de retourner aux parties par les artères; ou
bien ils peuvent être simples, de sorte qu'une portion
seulement du sang qui revient du corps soit obligée de
passer par l'organe respiratoire, mais que le reste retourne
au corps sans être allé respirer.
Ce dernier cas est celui des reptiles. I;eur quantité de
respiration et toutes les qualités qui en dépendent varient
selon la proportion du sang qui se rend dans le poumon
à chaque p>ilsation.
Les poissons ont une circulation double, mais leur organe
respiratoire est formé pour respirer par l'intermède
de l'eau ; et leur sang n'y éprouve d'action que de la part
de la portion d'oxigène dissoute ou mêlée dans cette eau ,
(rt) Vertèbres, pl. 1
EN GÉNKIIAL.
en sorte que leur quantité de respiration est peut-être
moindre encore que ceUe des reptiles.
Dans les mammifères, la circulation est double et la
respiration aérienne est simple, c'est-à-dire qu'elle ne
se fait que dans le poumon seulement ; leur quantité de
respiration est donc supérieure à celle des reptiles à
cause de la forme de leur organe circulatoire, et à celle
des poissons à cause de la nature de leur élément
ambiant.
Mais la quantité de respiration des oiseaux est encore
supérieure à celle des quadrupèdes, parce que non-seulement
ils ont une circulation double et une respiration
aérienne, mais encore parce qu'ils respirent par beaucoup
d'autres cavités que le poumon, l'air pénétrant
dans tout leur corps, et baignant les rameaux de l'aorte,
ou artère du corps, aussi bien que ceux de l'artère pulmonaire.
De là résultent les quatre sortes de mouveniens auxquelles
les quatre classes d'animaux vertébrés sont plus
particulièrement destinées : les quadrupèdes,oil la quantité
de respiration est modérée, sont généralement faits pour
marcher et courir en développant de la force ; les oiseaux,
oil elle est plus grande, ont la vigueur de muscles et la
légèreté nécessaire pour le vol; les reptiles, oii elle est
plus faible, sont condamnés à ramper, et plusieurs d'entre
eux passent une partie de leur vie dans une sorte de torr
r