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risani point I e(|iiiiil)re ("). lilies out loiitesclcs inteslins
assez semblables aux nôtres, les yeux dirigés en avant,
les mamelles sur la poitrine, la vei-ge pendante, le cerveau
à trois lobes de cliaqne côté, dont le postérieur
recouvre le cervelet, la fosse temporale séparée de l'orbite
par une cloison osseuse; mais pour le reste elles
s'éloignent de notre forme par degrés, en prenant un
niuseau de plus en plus allongé, une queue, une marche
plus exclusivement quadrupède; néanmoins, la liberté
de leurs avant-bras et la complication de leurs mains
leur permettent à toutes Ijeaucoup d'actions et de gestes
semblables à ceux de l'homme.
On les divise depuis long-temps en deux genres, les
singes et les ;nfl/,7>,devenusaujourd'hui en quelque sorte,
|iar la multiplication des formes secondaires, deux petites
familles, et entre lesquels il faut placer un troisième
genre, celui des ouistitis, qui ne se ra|jporte bien ni à
l'un ni à l'autre.
LES SINGES
( s i M i A . Lin.)
(VI IO .8.)
Sont lous los (|tia(ininiaiies qui ont à chaque mâchoire
quatre dénis incisives (h'oiles('), et à ions les doigts des on-
{") Pl. 9.ÎÎ6.- (/.) l'I. :. iig.9,.eu-.
LES QUADRUMANES. i0 7
gles plats; deux caractères qui les rapprochent de l'iioinnie
plus que les genres suivans; leurs molaires n'ont aussi, comme
les nôtres, que des tubercules mousses, et ils vivent essentiellement
de fruits; mais leurs canines, dépassaut les autres
dents, leur fournissent une arme qui nous manque, et exigent
un vide dans la mâchoire opposée, pour s'y loger (juand
la bouche se ferme.
On peut Jes répartir, d'après le nombre de leurs molaires,
en deux principaux sous-genres, qui se subdivisent eux-mémel
en des groupes nombreux, (i)
LES SINGES propreinetU. diis, oa de iaiicieii
• continent,
Ont le même nombre de mâchelières que l'homme ("), mais
diffèrent d'ailleurs entre eux par des caractères qui ont fourni
les subdivisions suivantes :
(x) N. D. Billion avait subdivisé Its siogos
CQ cinq tribus : les singes iiropres,
-sans queue j les papions, à queue courte ;
guenons, à queue longue, à fesses calleuses
; les sapajous, à queue longue et
prenante, sans callosités ; les à
queue longue el non prenante, sans callosités;
et Er.xleben, adoptant celte division,
a\jiit traduit ces noms par simia, papio,
cercopil/ieais, cebus et callithriv. C'est
ainsi (|ue les noms de cdnis et de callithriv
«jui, dans los anciens, désignaient des singes
du l'AlVique el ties Indes, ont été
trausporlés à des singes d'Amérique. Le
genre des papions, fondé uniquement sur
la brièveté de la queue, n'a pu être conservé,
parce qu'il rompait trop les rapports
naturels, et tous les autres ont dû être sul)-
divisés; il a été nécessaire enfin de mettre
hors de rang le genre des ouistitis, que
l'on comprenait dans colui des sagouins,
mais qui ne répond pas enlicreuient huk
caractères communs des autres singes.
(-0 l'I- '3. ilij. 3.3«.