MAMMIPKRES.
LliS PANGOLIISS">,
Viiljjaireniein Fourmilliers écaillenx.
( Miims. Lin. )
(Plan-he ;4.)
Manquent de dents ("), ont la langue très extensible (>), et
vivent de fourmis et de termites, comme les fourmilliers proprement
dits ; mais leur corps, leurs membres et leur queue
sont revêtus de grosses écailles tranchantes, disposées comme
des tuiles, et qu'ils relèvent en se mettant en boule quand
ils veulent se défendre de quelque ennemi. Tous leurs pieds
ont cinq doigts ('). Leur estomac est légèrement divisé dans
le milieu : ils manquent deco-cum. On n'en trouve que dans
l'ancien continent.
I,e PANGOLIN A OVBIE COURTE ,M. pentadactyla. Lin.
m. brachym-u. ErxI.), Buff. X, xxxiv [i).
I-ong de Irois à quatre pieds, à queue moindre que le corps. Des Indes
onenlales. C'est le Pha l t a smi 'mm, lib. XVI, cap. VI.
I.e PANGOLIN A lomm QUEUE. PBATAGIN ie Ml. {M. leiradacti/la.
Lin. macronra. ErxI.), liijff. X, xxxiv.
I.ong de deux à trois pieds, à queue du double pli.s longue que le
corps, les écailles années de pointes. Du Sénégal, de Guinée, etc. (2).
On a trouvé sous tei're, dans le Palatinat, une phalange unguéale qui
( i ) Pangadlng^ dans la langue de Java,
signifie, selon Séba, un animal qui se rouie
eu houle. On le nomme au Bengale
if^djarkUa ou reptile de pierre; on l'appelle
aussi carpe de terre. Des matelots
(-.) Pl. 74. ûg. , g, ,/:
(e) PI, «g. , c, , ,1, I /,.
hollandais, l'avaient nommé diaèle de For-
OTiwc, ete.
(a) .^ous avons constaté la patrie du
pangolin à longue tnieue ])ar le rapport de
M, Adanson et d'autres voyageurs,
(i) Pl. 74, r.g. ,a.
C'J 74, lig,
ÉUENTÉS. 'J ' . "
annonce tin pangolin de vingt pieds et plus de longueur. Cuv,, Oss.
loss., V, I " part., p. 193.
La troisième tribu des édentés comprend les animaux,
que M. GeofFroy désigne sous le nom de
M O N O Ï R È M E S ,
( Planche 75, 75 bit. )
Parce qu'ils n'ont qu'une ouverture extérieure pour
la semence, l'urine et les autres excrémens ("). Leurs organes
de la génération présentent des anomalies extraordinaires;
quoiqu'ils n'aient point de poche sous le ventre,
ils portent sur leur pubis les mêmes os surnuméraires
que les marsupiaux (') ; leurs canaux deferens se
rendent dans l'urèthre, qui s'ouvre dans le cloaque ;
dans l'état de repos, la verge se retire dans un fourreau
qui s'ouvre par un trou vers le fond du cloaque.
Ils n'ont pour toute matrice que deux canaux ou trompes
qui s'ouvre séparément, et chacune par un double
orifice dans l'urèthre, lequel est très large et donne
dans le cloaque. Comme enfin on n'est pas encore unanime
sur l'existence de leurs maïuelles (i), on en est à
savoir si ces animaux sont vivipares ou ovipares (2). Ils
( r ) M, Meckel regarde eomuie telles
deux amas glanduleux qu'il a trouvés ton
développés dans une ornithorliyuque l'enielle.
M, Geoiïro)' croit que ee .sont plutôt
des glandes analogues à celles que les musaraignes
ont sur les ûancs (c).
Des voyageurs disent depuis peu
que l'on s'est convaincu que ces atîimaux
w PI, 7Ìi.i, lig. 1, {/>) PI 70 lis, iig. 4. (o) Pl. -¡Sih, fig, 4.
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